Plusieurs responsables politiques et militaires iraniens ont salué mercredi la « libération » d’Alep, la grande ville du nord de la Syrie, alors que l’armée syrienne a repris ses raids contre des rebelles isolés s’y trouvant encore.
Le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale , Ali Shamkhani
A commencer par le secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale , Ali Shamkhani qui a félicité le gouvernement, le peuple et l’armée syrienne de la libération d’Alep des mains des terroristes, soulignant que » l’Iran insiste sur la nécessité d’éloigner les parties d’un conflit de recourir aux armes pour régler leurs différends , mais de trouver des solutions politiques mettre fin à la crise en Syrie » a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Shamkhani a applaudi » la performance impressionnante de l’armée syrienne au cours des six dernières années, durant lesquelles elle a défendu l’honneur et la nation du pays et ce malgré la présence de problèmes et son manque en équipements suffisants pour vaincre les terroristes qui sont lourdement armés grâce à leurs sponsors régionaux et occidentaux ».
Le secrétaire du Conseil de discernement en Iran Mohsen Rezai
Pour sa part, le secrétaire du Conseil de discernement en Iran, Mohsen Rezai a félicité l’armée syrienne pour sa victoire et sa résistance face aux groupes terroristes d’Alep allant jusqu’à estimer que » la libération d’Alep est la clé pour la libération de la ville de Raqqa ».
Il a souligné que « l’objectif le plus important pour les opérations futures est la libération de Raqqa ».
Il a mis en garde » contre les plans des USA et de certains pays de la région qui visent à assurer le contrôle des opérations à Raqqa » notant que » qu’ils veulent planter une cellule cancéreuse à l’intérieur de la Syrie pour pouvoire comploter et entreprendre de nouvelles opérations contre l’axe de la résistance « .
Le ministre de la Défense, le général Hossein Dehghan
Le ministre de la Défense, le général Hossein Dehghan, a appelé son homologue syrien Fahd Jassem al-Freij afin de « féliciter le peuple et le gouvernement syriens pour les victoires de l’armée syrienne et des forces de la résistance pour libérer la ville d’Alep des mains des terroristes », a rapporté la télévision d’Etat.
L’Iran soutient politiquement, financièrement et militairement le régime du président Bachar el-Assad en envoyant sur place des conseillers militaires et des « volontaires » qui combattent aux côtés de l’armée syrienne.
Le président du Parlement iranien Ali Larijani
Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a également salué « les victoires des enfants valeureux de la région qui ont fait reculer les terroristes (…) de sorte que l’importante ville d’Alep a été libérée et que bientôt Mossoul le sera également », en référence au fief du groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Irak, sous le coup d’une offensive des forces progouvernementales.
A Téhéran, des panneaux sont apparus portant l’inscription suivante: « La lutte contre les Etats-Unis a encore payé. Alep a été libérée ». Ils portaient la signature des Gardiens de la révolution, armée d’élite d’Iran, et de la mairie de Téhéran.
Le général Yahya Safavi- haut conseiller du guide suprême Ali Khamenei
Le général Yahya Safavi, haut conseiller du guide suprême Ali Khamenei et ancien chef des Gardiens de la révolution, a affirmé que désormais « l’Iran agit comme la première puissance de la région ».
« La coalition entre l’Iran, la Russie, la Syrie et le Hezbollah (libanais) a permis la libération d’Alep et libérera prochainement Mossoul (…). Cette coalition est en train de l’emporter (…) ce qui renforcera encore le poids politique de la République islamique d’Iran dans la région », a-t-il dit.
« Le nouveau président américain élu (Donald Trump) devra accepter cette réalité que l’Iran est la première puissance dans la région », selon lui.
Les Etats-Unis participent à une coalition internationale soutenant une partie des rebelles syriens.
Source: AFP