L’émissaire du Qatar doit arriver à Gaza, le jeudi 22 aout, avec de nouvelles aides financières à la suite d’un ultimatum lancé par les groupes palestiniens avertissant le régime sioniste des conséquences qu’aurait un non-respect de l’accord de cessez-le-feu.
Suite à un ultimatum lancé par les groupes palestiniens au autorités d’occupation, par le biais de médiateurs, contre toute escalade de violence le long de la frontière entre Gaza et la Palestine occupée (Israël), en représailles au manque d’engagement israélien dans la mise en œuvre du cessez-le-feu et à ses attaques répétitives, des sources proches du Hamas, ont fait part de la visite imminente d’un envoyé qatari, Mohammed al-Emadi, dans la bande de Gaza.
Le déplacement de l’émissaire qatari vise à superviser le versement de nouvelles donations (en billets) de la part de l’émir du Qatar, destinées aux nombreuses familles nécessiteuses palestiniennes habitant dans la bande de Gaza, zone toujours sous blocus.
« La situation empirera si Israël ne tient pas ses engagements prévus dans les accords et s’il bloque l’argent qatari et n’augmente pas l’approvisionnement en électricité, ont mis en garde des groupes palestiniens, menaçant directement le régime d’occupation par l’intermédiaire des médiateurs », rapporte le journal libanais Al-Akhbar, citant une source du Hamas.
L’ultimatum du Hamas intervient au moment où le Premier ministre israélien se prépare pour de nouvelles élections, et Netanyahu voudrait bien sûr éviter toute escalade de tension avant le scrutin.
Selon cette source, le Hamas a renouvelé ses appels auprès de l’Égypte, du Qatar et des émissaires de l’ONU au Moyen-Orient pour qu’ils veillent à ce qu’Israël mette en œuvre les accords le plus rapidement possible, en raison de la « situation tendue dans la bande de Gaza » qui pourrait entraîner le retour d’« opérations indépendantes » et des tentatives d’incursion au-delà de la barrière de sécurité qui sépare la Palestine occupée par Israël de la bande de Gaza.
« La situation est explosive. Tout cela va conduire à des opérations de l’Intifada des jeunes », ont, d’autre part, averti les groupes de résistance dans une autre déclaration.
Actuellement, le taux de chômage des jeunes (moins de 30 ans) dans la bande de Gaza est supérieur à 70 %, et celui du chômage public atteint environ 55 % dans l’enclave palestinienne sous blocus, appelée par les défenseurs des droits de l’homme « la prison à ciel ouvert ».
Source: Avec PressTV