Moins d’une semaine après la rencontre des chefs d’état-major des forces armées chinoises et iraniennes, une ligne de crédit de 400 milliards de dollars a été ouverte pour le commerce entre l’Iran et la Chine, a annoncé un responsable iranien.
Les preuves disponibles montrent que la ligne de crédit de 400 milliards de dollars entre l’Iran et la Chine a été mise en service, a déclaré mardi la présidente de la Commission du marché monétaire et financier de la Chambre de commerce de Téhéran, Farial Mostofi.
L’Iran et la Chine ont mis à jour un accord signé initialement en 2016 prévoyant des investissements chinois de 400 milliards de dollars en Iran.
Elle a ajouté que la ligne de crédit avait permis aux investisseurs chinois d’entreprendre des projets en Iran sans enchérir.
La nouvelle intervient peu de temps après la visite du général Baqeri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, en Chine avec pour objectif de rencontrer de hauts responsables de l’armée chinoise, d’examiner les évolutions régionales, de développer les relations en matière de la défense et de renforcer les coopérations.
Concernant la proposition française d’une ligne de crédit de 15 milliards de dollars pour l’achat de pétrole iranien, Farial Mostofi a dit sa’ttendre à ce que le plan soit suspendu si les États-Unis refusaient d’autoriser à la France à mettre en œuvre la ligne de crédit.
Toutefois elle a indiqué que la France pourrait toujours créer la ligne de crédit de 15 milliards de dollars entre les banques centrales des deux pays .
Paris a proposé une ligne de crédit de 15 milliards de dollars pour les achats de pétrole iranien jusqu’à la fin de l’année afin de convaincre Téhéran de ne pas franchir la prochaine étape dans la réduction des engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire, connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré que les discussions sur l’accord de crédit, qui serait garanti par les revenus pétroliers iraniens, sont en cours, mais que l’approbation des États-Unis était cruciale.
Source: Press TV