Donald Trump a affirmé mercredi disposer de «beaucoup d’options» pour répondre à l’Iran après les attaques yéménites contre les infrastructures pétrolières saoudiennes que Washington impute à Téhéran.
«Il y a beaucoup d’options. Il y a l’option ultime et il y a des options bien moins élevées que cela. Évoquant l’option ultime, j’entends une guerre. Non, il ne s’agit pas pour le moment de cette option ultime», a indiqué le Président états-unien aux journalistes l’interrogeant depuis Los Angeles, en faisant allusion à une possible réponse militaire à l’Iran.
Pas de guerre, mais les sanctions se durcissent
M.Trump a également précisé que le détail des nouvelles sanctions contre la République islamique serait précisé «d’ici 48 heures», quelques heures après avoir annoncé leur durcissement «substantiel» sur Twitter.
Les États-Unis ont imputé la responsabilité des attaques à l’Iran, ce que Téhéran a démenti. Les forces yéménites (armée + Ansarullah) ont revendiqué la responsabilité de ces raids, affirmant que 10 drones avaient été utilisés. Qui plus est, les forces yéménites ont déclaré avoir utilisé un nouveau type de drones à quatre ogives lancés depuis trois positions différentes. Le représentant des forces yéménites a tenu à souligner que parallèlement aux drones ont été lancés des objets volants afin de détourner l’attention.
Pompeo évoque un « acte de guerre »
A Jeddah (ouest de l’Arabie), le chef de la diplomatie américaine a rencontré le prince héritier Mohammed ben Salmane.
« C’était une attaque iranienne. Ce n’est pas venu des Houthis (Ansarullah) », a estimé M. Pompeo à son arrivée, évoquant un « acte de guerre » et prétendant que « les équipements utilisés ne sont pas connus comme faisant partie de l’arsenal des Houthis ».
Pour sa part, le ministre iranien de la Défense a rejeté toute responsabilité de son pays dans les attaques.
Attaque de drones
Samedi 14 septembre, des drones ont pris pour cibles deux installations stratégiques de la compagnie pétrolière Aramco sur les gisements d’Abqaïq et Khurais, à plus d’un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen. Les forces yéménites ont revendiqué l’attaque.
Sources: Sputnik + AFP