Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné la dernière série de sanctions introduites contre les institutions iraniennes, les qualifiant « d’illégitimes ».
« Cela n’affectera pas notre approche de l’Iran. Comme nous l’avions prévu, nous continuerons à coopérer avec l’Iran dans le secteur bancaire. Cela n’aura aucun effet [sur la position de la Russie] », a déclaré Zamir Kaboulov, deuxième directeur du département asiatique du ministère russe des Affaires étrangères.
L’annonce intervient au moment où le président Trump a déclaré que les États-Unis introduisent des sanctions contre l’Iran.
« Nous venons de sanctionner la banque nationale iranienne », a déclaré Trump aux journalistes du Bureau ovale, précisant plus tard qu’il faisait référence à la banque centrale iranienne.
S’adressant aux journalistes de la Maison-Blanche vendredi, Trump a déclaré que les nouvelles sanctions représentent « les sanctions les plus sévères jamais imposées à un pays ». Il a également ajouté que les dernières sanctions contre l’Iran vont « jusqu’au sommet ».
Plus tard, le président a déclaré qu’il s’attendait à ce que les sanctions fonctionnent en Iran. Trump a ajouté que l’option militaire pourrait également fonctionner, mais il espérait que Washington n’y aurait jamais à recourir.
En outre, le secrétaire au Trésor des États-Unis, Steven Mnuchin, a déclaré que le Fonds national de développement est également visé par les sanctions.
« Aujourd’hui, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département étatsunien du Trésor a pris des mesures contre la Banque centrale d’Iran (CBI), le National Development Fund of Iran (NDF) et Etemad Tejarate Pars Co. sous son autorité antiterroriste, Executive Order (E.O.) 13224« , a révélé le département étatsunien du Trésor.
Les États-Unis ont imposé des sanctions contre les secteurs de l’énergie, des banques et du transport maritime de l’économie iranienne à la suite de leur retrait du Plan d’action global conjoint (Joint Comprehensive Plan of Action – JCPOA) – un accord de 2015 qui a levé les sanctions internationales de la République islamique en échange de la limitation par celle-ci de son programme nucléaire. Washington a également menacé d’imposer des sanctions contre toute entité traitant avec l’Iran.
Les relations entre Washington et Téhéran se sont récemment détériorées après que les États-Unis ont accusé l’Iran d’implication dans une attaque de drones contre les raffineries saoudiennes de pétrole d’Aramco la semaine dernière.
Une accusation démentie par l’Iran, alors que les rebelles yéménites houthis ont revendiqué l’attaque.
Sources: Sputnik; Traduction SLT