L’opération d’évacuation des rebelles syriens restants dans le sud-est d’Alep, en échange des habitants de Kfarya et Fouaa se poursuit depuis dimanche.
Avec son accomplissement de cette opération, Alep recouvrera ce lundi la totalité de ses quartiers et sera réunifiée une fois pour toute.
10 bus sont déjà sortis ce matin de ces deux localités loyalistes du nord d’Idleb sont, dont 4 transportant 261 malades et blessés qui sont déjà arrivés à Jibrine, le lieu d’hébergement à l’est d’Alep.
Au moment même où 20 bus transportant 382 miliciens et leurs proches avaient fait de même en sortant des quartiers est d’Alep, se dirigeant vers la province ouest d’Alep, puis vers Idleb.
L’évacuation se réalise simultanément, sachant que les bus des deux parties se rencontrent au passage de Ramoussah, avant que chaque convoi de prenne sa destinantion finale.
Selon le gouverneur de Hama, il a été convenu de faire sortir les habitants de Kfarya et Fouaa dans trois étapes: les deux premiers devraient en transporter 1250 et le troisième 1500, a indiqué Média de guerre, instance de la Résistance en Syrie.
En revanche, le nombre des miliciens concernés et de leurs proches s’élève à près de 6.000. Depuis dimanche, 4370 rebelles qui ont été sortis dans 80 bus.
Dernière évolution de cette opération selon le correspondant d’al-Manar à Alep: de nombreuses familles qui sont sorties dans les bus des miliciens des quartiers est sont descendues dans le passage de Ramoussah et se sont dirigées vers les quartiers ouest d’Alep. Refusant de se rendre dans la province d’Idleb, fief des miliciens.
Cette opération a été retardée d’une dizaine d’heures en raison de l’attaque qui a été perpétrée dimanche contre un convoi de bus se dirigeant vers Kfarya et Fouaa au cours de laquelle 5 véhicules ont été mis à feu et l’un des chauffeurs a été tué. L’un des médiateurs de cette opération, Omar Rahmoune a accusé le front al-Nosra , branche d’al-Qaïda en Syrie d’avoir commis cet assaut, précise Média de guerre, .
L’opération d’évacuation des derniers miliciens retranchés dans les derniers quartiers est d’Alep a été entamée jeudi soir, au terme d’un premier accord russo-turc.
Elle a été suspendue le lendemain, en raison de la violation par les miliciens de certaines de ses clauses, en entravant l’évacuation des cas difficiles de Kfarya et Fouaa, en exfiltrant des soldats syriens faits prisonniers et des armements lourds.
Un deuxième accord a alors été conclu. En plus du gouvernement syrien et de la Russie, y ont ont participé , selon le commandant des forces alliées de la Syrie, cité par Média de guerre, la Turquie, Jaïsh al-Fatah et Ahrar al-Sham.
Selon Média de guerre, la relation s’est détérioré entre une faction récemment fondée à partir des Ahrar al-Sham et le front al-Nosra et des accorochages ont eu lieu dimanche dans la région de Sarmine dans la province d’Idleb.
Des outils étrangers
L’un des détracteurs les plus violents de cet acte a été l’ancien numéro un de l’ancienne coalition de l’opposition syrienne, le Conseil National Syrien (CNS) Moaz al-Khatib.
« Je voudaits cracher les faits tels quels. Ceux qui ont brûlé les bus qui épargnent la mort aux gens ne sont pas des idiots mais des criminels de pure race », a-t-il pesté sur son blog.
Et d’ajouter: « ces organisations ne sont pas venues de nullepart, ce sont des outils régionaux… Ils ont non seulement déformé l’image de l’Islam mais ont aussi détruit la Syrie, et ont poussé les jeunes dans des batailles mortifères sans aucune utilié ».
Selon Khatib, « sans les sommes énormes qui leur sont versées, ils n’auraient aucune influence ni aucune voix » en Syrie.
Sources: Sana, Média de guerre