L’ambassadeur iranien auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Kazem Gharib Abadi est revenu ce jeudi 7 novembre sur l’incident survenu avec une inspectrice de l’agence, le 28 octobre dernier, lorsqu’elle a déclenché une alarme, lors d’un « contrôle » à l’entrée de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz.
Selon M. Abadi, rapporte l’AFP, l’alarme a été déclenchée par le détecteur chimique destiné à repérer certains types d’explosifs.
Par la suite, a-t-il poursuivi à l’issue d’une réunion spéciale consacrée à l’Iran parmi les 35 membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, l’experte s’est « faufilée » dans une salle de bain en attendant une inspection plus approfondie.
A son retour, les alarmes ne se sont plus déclenchées mais les autorités iraniennes ont décelé une contamination dans les tuyaux d’évacuation de la salle de bain et, plus tard, dans son sac à main vide lors d’une perquisition effectuée à son domicile.
« En raison de la nature de l’incident, l’Iran a demandé que son nom soit retiré de la liste » des inspecteurs, a déclaré M. Abadi, ajoutant que Téhéran « ne peut tolérer aucun comportement ni aucune action pouvant aller à l’encontre de la sûreté et la sécurité de ses installations nucléaires ».