Les militaires russes sont pour la première fois entrés dans Raqqa, ancienne «capitale» de Daech entre 2014 et 2017, et ont apporté 2.000 kits alimentaires aux habitants.
Les médecins militaires font partie du groupe et sont prêts à dispenser les soins indispensables à tous ceux qui en ont besoin.
Une ville en proie aux pénuries
Vladimir Varnavski, officier du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflits en Syrie, a raconté aux journalistes que l’infrastructure de Raqqa avait été complètement détruite au cours de l’opération de libération menée par la coalition internationale conduite par les États-Unis.
«Des milliers de civils sont devenus victimes de frappes aériennes et de tirs d’artillerie non ciblés. Dans la ville, les décombres ne sont pas toujours déblayés, le déminage du terrain n’est pas achevé, il y a une pénurie d’eau potable, de médicaments et de vivres», a signalé le militaire.
Libération de Raqqa
Les terroristes de Daech s’étaient emparés de l’ancienne ville syrienne de Raqqa, chef-lieu du gouvernorat du même nom, au printemps 2013, ce qui avait provoqué l’exode d’au moins 250.000 habitants. En 2014, Raqqa, transformée en citadelle, avait été proclamée capitale du groupe terroriste.
En octobre 2017, la ville a été libérée à l’issue d’une opération que les Forces démocratiques syriennes ont menée pendant plusieurs mois avec le soutien aérien de la coalition internationale.
Les bombardements et le pilonnage par les unités kurdes pro-américaines ont complètement détruit Raqqa.
La ville n’est toujours pas reconstruite. Le ministère syrien des Affaires étrangères a qualifié de génocide les actions de la coalition lors de cette opération.
Source: Sputnik