L’agence russe Sputnik a rapporté qu’Israël a annoncé un ajout prochain à ses systèmes de défense antiaérienne: une arme laser pouvant intercepter des roquettes, des missiles guidés et autres projectiles lancés contre l’entité sioniste.
Cette nouvelle arme a été annoncée par le ministre israélien de la Guerre, Naftali Bennett, selon lequel elle devrait être opérationnel dans un an et demi.
Le système utilisera plusieurs faisceaux laser focalisés et fonctionnera dans des conditions météorologiques défavorables, rapporte le Jerusalem Post. Selon M.Bennett, c’est «l’appareil de sécurité le plus meurtrier, le plus puissant et le plus avancé».
«Nous ajouterons une épée laser face aux menaces du nord ou du sud», a déclaré le ministre, ajoutant que «les ennemis d’Israël feraient mieux de ne pas tester notre détermination ou nos capacités».
L’objectif du gouvernement d’occupation israélien est d’utiliser le système contre des roquettes telles que les Qassam, fréquemment tirées par la résistance palestinienne depuis l’enclave de la bande de Gaza où sont entassés près de deux millions de Palestiniens qui ont été chassés de leur patrie la Palestine.
Le directeur des recherches du ministère de la Défense, Yaniv Rotem, a déclaré au Jerusalem Post que le laser avait été testé sur des «obus de mortier, des drones et des missiles antichars» ces dernières années.
Israël développe des armes laser depuis le milieu des années 1990, mais l’arme la plus prometteuse, le laser tactique à haute énergie développé par les États-Unis et Israël, a été abandonnée en 2006 en faveur des batteries de missiles Dôme de fer.
Les armes laser sont beaucoup moins chères à utiliser que les batteries de missiles, écrit le média. Chaque interception réussie du Dôme de fer coûte des milliers de dollars, alors que l’utilisation d’une arme laser ne coûte que l’électricité utilisée. Elle devrait également être efficace contre les drones volant à basse altitude et les cerfs-volants et ballons incendiaires, à l’instar de ceux utilisés par les Palestiniens, lors des marches organisées chaque semaine depuis près de deux ans pour réclamer le retour à leur patrie et l’allègement du blocus qui leur est imposé depuis l’an 2007.