« L’aviation israélienne » a mené mardi une « agression » en Syrie contre un aéroport militaire dans le centre du pays, a affirmé une source militaire citée par l’agence de presse officielle syrienne Sana, rapportant des dégâts matériels.
« L’aviation israélienne a mené une nouvelle agression contre l’aéroport T4 (…). Immédiatement, la défense antiaérienne a affronté les missiles ennemis, abattant un certain nombre d’entre eux », a assuré la source militaire citée par Sana.
Et de préciser que la DCA avait intercepté plusieurs roquettes, tandis que quatre autres avaient atteint la cible.
L’attaque, dans la province centrale de Homs, s’est produite aux alentours de 22H00 heure locale (20H00 GMT), précise la source.
L’aérodrome T4 a été déjà la cible de l’aviation israélienne sous prétexte qu’elle abrite des sites appartenant aux forces pro-iraniennes combattant en Syrie avec l’armée gouvernementale des groupes terroristes, dont Daech.
La chaine libanaise Al-Mayadeen affirme toutefois que l’opération a été loin d’être un succès et que seuls quatre missiles auraient explosé à l’intérieur de la base provoquant des dégâts partiels. Mais que cherchait Israël?
Il y a quelques semaines, la presse israélienne avait fait état du déploiement des batteries de missiles Bavar-373 iraniens à T4 et ce, aux côtés des S-300 syro-russes qui font partie d’un système de défense anti-aérien intégré.
La frappe de mardi soir pourrait être une tentative visant à « neutraliser » le supposé système de DCA particulièrement complexe à T4 auquel pourrait se rallier le HQ-9 chinois très prochainement.
Al-Mayadeen ne précise pas lequel des systèmes de DCA syriens a été activé pour contrer l’agression israélienne, mais une chose est sûre: ‘Israël’ a choisi le pire moment pour faire une démonstration de force qu’il a ratée.
« Des forces de l’armée syrienne, des forces iraniennes et des conseillers militaires russes sont stationnés à l’aéroport militaire T4 », a rappelé à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, une ONG pro-occidentale.
Sources : AFP + PressTV