Les quartiers de la ville septentrionale syrienne d’Alep ont fait l’objet de bombardements sporadiques qui ont coûté la vie à 6 civils et blessé 15 autres. Selon l’agence syrienne Sana, c’est surtout le quartier Soukariyeh qui a été le plus touché par des obus mortels en provenance des zones occidentales de la ville, toujours occupées par les milices jihadistes terroristes et leurs alliés les milices rebelles. Les tirs ont eu lieu à une heure de pointe.
Selon la télévision libanaise al-Mayadeen TV, l’armée syrienne a repris son assaut contre la province d’Idleb et avance dans les régions orientales.
Elle a libéré des localités et villages qui étaient occupés par les milices originaires du Caucase, dont Khatrat et Abou Jrif . Elle avait auparavant libéré les localités al-Tallat et Nouhiyet de l’est et de l’ouest. Elles sont situées dans la province sud-est d’Idleb.
L’armée syrienne a accusé les milices d’ouvrir le feu aussi sur les couloirs humanitaires, pour interdire aux habitants de cette province de fuir les bombardements et les tenir comme boucliers humains.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les forces gouvernementales ont repris deux villages dans leur avancée vers Maaret al-Noomane et se trouvent désormais à sept kilomètres de cette ville stratégique. Un des deux villages aurait, selon cette instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale qui siège à Londres, ensuite été repris par les jihadistes et rebelles, selon la même source.
La région d’Idleb, composée d’une grande partie de la province éponyme et de segments des provinces voisines d’Alep et de Lattaquié, fait partie des derniers bastions échappant encore au contrôle de Damas et est dominée par les milices jihadistes tekfiristes de Hayat Tahrir al-Cham (HTC, ex-branche syrienne d’Al-Qaïda).
L’agence officielle syrienne SANA a cité une source militaire selon laquelle ces « opérations militaires et le ciblage de terroristes (…) s’inscrivent dans le cadre de la réponse aux tirs (adverses) et au ciblage récurrent de civils » par les groupes jihadistes et rebelles.
La Russie a pour sa part répertorié une soixantaine de violations de la trêve conclue le 9 janvier, après sa confirmation par la Turquie le parrain des milices dans cette région.
Le quotidien pro gouvernemental Al-Watan a lui imputé « l’effondrement du cessez-le-feu » aux « organisations terroristes » qui ont « violé » la trêve en attaquant des sites de l’armée syrienne.
Sources: Sana; AFP, Al-Mayadeen TV
Source: Divers