« Les ennemis ont assassiné le Général Soleimani de façon déloyale ; grâce à Dieu et à toutes les personnes à travers le monde déterminés à se venger de son sang, sa vengeance sera loyale », a affirmé le général Qaani, commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
Selon l’agence de presse Fars News, le QG de commandement général du CGRI a accueilli le lundi 20 janvier une cérémonie consacrée à présenter le nouveau commandant en chef de la Force Qods, le général Esmaïl Qaani, qui a affirmé :
« Le seul langage que nos ennemis comprennent est le langage de la force. Nous devons donc leur résister avec force et si nous remplissons parfaitement notre devoir, toutes les menaces pourront se transformer en opportunité. »
D’après le général Qaani, la voie du général Soleimani se poursuivra avec puissance tout comme l’a indiqué le Leader de la Révolution islamique et commandant en chef de toutes les forces armées du pays, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei.
Les déclarations du général Qaani ont fait d’ores et déjà réagir les milieux médiatiques et universitaires du monde entier.
Le site web de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a écrit que « le général Qaani poursuivra littéralement et avec plus d’énergie les politiques de son prédécesseur ».
Selon la chaîne Al-Jazeera, le fait que le général Qaani a été désigné, à peine quelques heures après l’assassinat du général Soleimani, commandant de la Force Qods, alors que les tensions entre Téhéran et Washington battent leur plein, montre que la RII voulait s’assurer que le commandement d’une ‘unité stratégique’ soit transféré dans le calme et rapidement.
« Alors que Soleimani était un symbole national et un leader charismatique capable de mobiliser derrière lui tout un peuple, c’était Qaani qui prenait en charge les affaires de la Force Qods dans divers domaines dont les affaires administratives », ajoute Al-Jazeera, citant un analyste de l’Institut des États arabes.
« On s’attend à ce que la Force Qods poursuive à la lettre et avec plus d’énergie les mêmes politiques, surtout que l’assassinat de commandants [militaires iraniens] semble faire partie désormais de la politique de pression maximale américaine », a confié à la chaîne Al-Jazeera un analyste basé en Suède.
Source: Avec PressTV