La directrice de la CIA, Gina Haspel, s’est rendue secrètement à Ramallah jeudi 30 janvier, au lendemain de l’annonce du plan de paix contoversé du président américain Donald Trump, rapporte ce dimanche 2 février la radio publique israélienne Kan.
Haspel a rencontré des responsables palestiniens, qui lui ont fait part de leur intention de rompre tous les liens, y compris sécuritaires, avec ‘Israël’ et les États-Unis.
Selon Kan, la chef de la CIA, qui est venue pour sonder l’Autorité Palestinienne après l’annonce du plan américain, n’a pas rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors de sa visite.
Elle s’est en revanche entretenue avec le chef des renseignements palestiniens Majed Farage.
Kan rapporte également que, selon des sources palestiniennes, Haspel devait rencontrer aussi des responsables israéliens.
Les États-Unis n’ont pas encore transféré les 180 millions de dollars (162 millions d’euros) d’aide que le Congrès américain s’est engagé à verser aux forces de sécurité de l’Autorité palestinienne.
Samedi, Abbas a annoncé au Caire à l’occasion d’une réunion extraordinaire de la Ligue arabe, la rupture de « toutes les relations » entre l’Autorité palestinienne d’une part, et ‘Israël’ et les Etats-Unis d’autre part.
Le plan controversé de Trump appelé ‘deal du siècle’ prévoit de mettre en place un État palestinien démilitarisé, sur moins de 40% de la Cisjordanie, en maintenant le statut de Jérusalem AlQuds occupée en tant que capitale indivisible d’Israël.
Il évoque également une capitale du futur État palestinien non pas à l’Est d’AlQuds, où se trouvent les lieux saints de l’Islam, mais dans l’une de ses banlieues. Avec ce projet, le territoire contrôlé par les Palestiniens devra être sans souveraineté. Par ailleurs, les colonies israéliennes et la vallée du Jourdain devront être annexées à ‘Israël’.
Source: Avec médias israéliens