Les frontières envisagées par le deal du siècle ne sont pas « gravées dans le marbre », a affirmé samedi 1er février le gendre de Donald Trump et architecte de cet accord controversé.
« L’Autorité palestinienne est invitée à faire des propositions que Washington prendra en considération », a expliqué Jared Kushner lors d’une interview accordée à la chaîne égyptienne MBC.
« S’il y a des choses qu’ils veulent changer, si le tracé des frontières ne leur convient pas, ils doivent venir nous le dire », a-t-il ajouté.
Concernant l’annexion israélienne de parcelles de la Cisjordanie prévue dans le plan, M. Kushner a estimé que cela « prendra quelques mois », au cours desquels les partis pourront examiner « chaque pouce » de la région.
« C’est une terre qu’ils [les Israéliens] ne quitteront jamais de toute façon, leur peuple y vit », a-t-il dit.
« Si nous ne faisons rien, Israël continuera de croître à ce rythme et il ne sera jamais possible de créer un État palestinien », selon ses propres termes.
« Le président (de l’Autorité palestinienne) Mahmoud Abbas veut la paix, il a consacré sa vie à la paix; si lui et son équipe sont capables d’y parvenir ou pas, cela ne dépend que d’eux-même », a-t-il conclu.
Le plan controversé de Trump prévoit de mettre en place un État palestinien démilitarisé, sur moins de 40% de la Cisjordanie, en maintenant le statut de Jérusalem AlQuds occupée en tant que capitale indivisible d’Israël.
Il évoque également une capitale du futur État palestinien non pas à l’Est d’AlQuds, où se trouvent les lieux saints de l’Islam, mais dans l’une de ses banlieues. Avec ce projet, le territoire contrôlé par les Palestiniens devra être sans souveraineté. Par ailleurs, les colonies israéliennes et la vallée du Jourdain devront être annexées à ‘Israël’.
Source: Médias israéliens