Des centaines de milliers d’Iraniens ont manifesté dans plusieurs villes iraniennes, ce mardi 11 février, pour célébrer le 41e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979.
A Téhéran, un grand rassemblement a eu lieu sur la place Azadi (liberté en persan), malgré un temps très froid.
Les manifestants ont brandi des drapeaux et des portraits du fondateur de la République islamique, l’imam Rouhollah Khomeiny et ceux du guide suprême l’imam Khamenei.
« Mort à l’Amérique », « Nous résisterons jusqu’à la fin », pouvait-on lire sur certains des banderoles, rapporte l’AFP.
Cette année, les portraits du général Qassem Soleimani ont été brandis en grand nombre. Le chef de la force al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique en Iran est tombé en martyr à proximité de l’aéroport de Bagdad, le 3 janvier dernier, dans un raid américain qui a tué aussi le numéro deux du Hachd al-Chaabi et leurs 8 compagnons iraniens et irakiens.
Des caisses simulant des « cercueils des GI’s, faisaient aussi partie du défilé, en allusion au départ forcé des militaires américains, les dirigeants iraniens ayant juré de les pousser à quitter la région pour venger le sang du martyr Soleimani.
Ont aussi été arborés les drapeaux yéménite, irakien, ainsi que ceux du Hezbollah, et les portraits de Sayed Hassan Nasrallah.
« Sécuriser notre pays et notre région dépend de notre unité, et la participation à ce rassemblement est un symbole de cette unité », a déclaré Hadi Khamenei, frère de l’ayatollah Ali Khamenei, selon la télévision d’Etat.
La célébration de cette année intervient à deux semaines des élections législatives prévues le 21 février prochain.
Dans son discours lors de cette célébration, le président iranien Hassan Rohani a estimé que les Etats-Unis ne supportaient pas l’idée que la République islamique établie en 1979 soit toujours en place.
« Il est insupportable pour les Etats-Unis d’accepter la victoire d’une grande nation et qu’une superpuissance ait été chassée de cette terre », a-t-il déclaré .