Le ministre israélien de la guerre, Naftali Bennett, a menacé le Mouvement de résistance palestinien Hamas, lundi 17 février, d’un « printemps douloureux » si le calme ne revient pas dans les colonies israéliennes proches de la Bande de Gaza.
Bennett a déclaré à la radio publique israélienne qu’Israël « prépare une alternative opérationnelle qui conduira à un printemps douloureux pour Hamas, si le Sud (israélien) ne se calme pas ».
Le ministre israélien n’a pas donné de détails sur cette « alternative opérationnelle » par laquelle il menace Hamas.
Cependant, le Premier ministre israélien sortant, Benjamin Netanyahu, avait déclaré, dimanche, qu’il « est difficile de mener une large opération militaire contre Gaza avant les élections, mais, nous opterions pour cette alternative si on n’a pas d’autre choix ».
Bennett a souligné qu’Israël « répond à toute attaque par missile ou par ballons explosifs provenant de la Bande de Gaza à son encontre ».
Le ministre israélien a en outre indiqué qu’il tient à retrouver les personnes disparues et les corps des soldats israéliens détenus dans la Bande de Gaza.
Au début du mois d’avril 2016, les Brigades d’al-Qassam, branche armée du Mouvement Hamas, avaient annoncé, pour la première fois, qu’elles détenaient 4 otages israéliens, sans préciser s’ils étaient morts ou vivants.
Le gouvernement israélien avait, pour sa part, annoncé la disparition de deux soldats israéliens lors de l’agression contre Gaza en 2014. Cependant, le ministère de la guerre avait indiqué que ces soldats avaient été tués lors des confrontations.
Tel-Aviv avait également annoncé la disparition de deux Israéliens, dont l’un est d’origine éthiopienne et l’autre d’origine arabe, après être entrés à Gaza d’une manière illégale entre 2014 et 2015.
Aucun commentaire n’a été obtenu de la part de Hamas quant aux menaces du ministre israélien de la guerre.
Des ballons explosifs et incendiaires ont été tirés, durant les dernières semaines, en direction des colonies israéliennes situées au niveau de « l’enveloppe de Gaza », adjacente à la barrière frontalière à l’est de la Bande de Gaza.
Source: Avec Anadolu