Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a annoncé Washington discute avec les autorités turques des moyens d’aider Ankara dans la zone de désescalade syrienne d’Idlib, a déclaré vendredi 28 février le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo.
«Les États-Unis collaborent avec leurs alliés turcs et étudient les options pour aider la Turquie contre cette agression […] à Idlib», a indiqué le secrétaire d’État dans un communiqué.
Situation à Idlib
La situation dans la zone de désescalade d’Idlib s’est aggravée jeudi 27 février après que des combattants du groupe Hayat Tahrir al-Cham (anciennement connu sous le nom de Front al-Nosra) ont lancé une attaque contre les positions des forces gouvernementales syriennes.
L’armée syrienne a riposté, faisant des morts dans les rangs des militaires turcs qui se trouvaient aux côtés des radicaux, selon le ministère russe de la Défense. 33 soldats turcs ont été tués et une trentaine d’autres blessés.
La Turquie a réagi par une frappe contre les militaires syriens avant d’annoncer que plus de 200 cibles avaient été neutralisées. Elle s’est ensuite adressée à l’Otan, dont elle est membre, afin de lancer des consultations sur la situation en Syrie.
Le vendredi 28 février, le ministère turc de la Défense a déclaré qu’un autre soldat turc avait été tué et deux militaires blessés par des tirs d’artillerie syriens.
Le gouvernorat d’Idlib est la seule région syrienne qui reste occupée par des formations armées illégales depuis 2012.
La zone de désescalade Nord, qui y a été mise en place en 2017, a accueilli les radicaux ayant refusé de déposer les armes en Ghouta-Orientale et dans les régions méridionales. Douze postes d’observation de l’armée turque sont répartis sur cette aire.
Source: Avec Sputnik