L’attaque chimique de l’opposition a échoué à Idlib. Au milieu d’une offensive réussie de l’armée gouvernementale dans la province d’Idlib, les militants syriens tentaient de préparer une nouvelle attaque chimique.
Des sources à Idlib, basées près d’un camp du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham, ont indiqué que le 2 mars un groupe de 15 combattants avait essayé de faire exploser les munitions à côté de conteneurs avec des substances chimiques.
D’après des sources locales, les combattants qui n’ont pas les compétences nécessaires pour travailler avec ce type de munitions ont rompu l’étanchéité d’un des conteneurs, provoquant une fuite de l’agent chimique. En conséquence, la fuite a empêché les militants à effectuer une explosion et leur provocation a échoué. De plus, à la suite de ces actions, les djihadistes qui ont participé à la préparation de l’attaque ont été gravement brûlés et empoisonnés.
Ce n’est pas la première fois que des combattants tentent de lancer une attaque chimique pour blâmer les troupes gouvernementales. Le comportement des combattants est assez prévisible et indique clairement leur volonté d’accuser par tous les moyens les autorités syriennes de l’usage des armes chimiques contre la population civile. Dans le but de stopper l’avancée des forces gouvernementales syriennes les factions armés d’Idlib espèrent qu’en jouant la carte chimique, elles pourront inciter les dirigeants des pays occidentaux à prendre des mesures militaires drastiques contre Damas.
Il est évident que les combattants qui se trouvent dans une situation catastrophique au nord-ouest d’Idleb subissent de lourdes pertes et continuent de souffrir d’un manque d’armes et de munitions nécessaires pour contrer l’armée syrienne. Bien que la Turquie apporte un immense soutien militaire pour les groupes armés, les militants syriens sont forcés de céder des positions et de recourir à de tels moyens de combat, dans l’espoir de l’aide des pays occidentaux.
Il convient de noter qu’après la perte de contrôle sur la ville stratégiquement importante de Saraqib, située à l’intersection des autoroutes M-4 (Alep – Lattaquié) et M-5 (Alep – Damas), les combattants s’inquiètent d’une nouvelle avancée de l’armée syrienne plus loin dans la province d’Idlib. Les extrémistes cherchent de toutes les manières possibles à éviter la perte de territoires qu’ils tiennent malgré le fait que ce sont les civils qui souffrent le plus de ces violences.
Source : Strategika51