Les autorités saoudiennes ont entamé, dimanche 8 mars, le procès de plusieurs Palestiniens arrêtés depuis l’année dernière sous prétexte d’appartenir au Hamas.
Selon les informations obtenues par l’agence « Quds Press », une quarantaine de Palestiniens devraient être traduits devant le premier tribunal pénal saoudien.
Les charges retenues contre eux : « Appartenance à une organisation terroriste et collecte de fonds ».
Les autorités saoudiennes ont arrêté en deux étapes l’année dernière, plus de 60 Palestiniens et Jordaniens, la plupart d’entre eux ont été torturés.
Quds Press a appris que parmi les personnes contactées pour commencer leur procès se trouvait un responsable du Hamas en Arabie saoudite, Muhammad al-Khudari âgé de 81 ans, et son fils Hani, âgé de 49 ans, un universitaire de l’Université Umm Al-Qura. Sachant qu’ils ont été arrêtés le 4 avril 2019.
Plus tôt, le chef du Comité des détenus politiques jordaniens en Arabie saoudite, Khader Al-Mashaikh, a confirmé dans une déclaration spéciale à « Quds Press » que « le gouvernement jordanien est tenu de participer aux procès qui commenceront dimanche, par l’intermédiaire du conseiller juridique, en plus de l’importance de fournir des avocats aux détenus ».
Il convient de noter que la campagne d’arrestations lancée par les autorités saoudiennes contre des détenus jordaniens et palestiniens, au début de l’année précédente, a ciblé les sympathisants de la cause palestinienne.
Ces détenus sont incarcérés dans les prisons d’Al-Ha’ir à Riyad, de Dhahban à Djeddah, en plus d’une troisième prison anonyme dans des cellules individuelles.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme et l’organisation de défense des droits de l’homme « IRDG » ont exprimé, à plusieurs reprises, leur profonde préoccupation face à l’arrestation et à la disparition forcée de dizaines de Jordaniens et de Palestiniens, par les autorités saoudiennes sans base légale.
Sources : CPI + AlQuds al-Arabi