Lors du déminage de la ville syrienne d’Alep libérée des terroristes, les sapeurs russes ont trouvé un tas de munitions de fabrication étrangère, notamment américaine, allemande et bulgare, a indique l’agence russe Sputnik. Alors que le ministère russe des AE a promis de dévoiler les crimes de guerre commis par les rebelles dans cette partie de cette ville.
7 dépôts de munitions bulgares
« On trouve des munitions pour des armes d’infanterie de gros calibre, et cela va jusqu’aux roquettes de type Grad. Les munitions sont de fabrication américaine, allemande et bulgare », a précisé à la télévision russe le commandant d’un groupe de déminage du ministère russe de la Défense Ivan Gromov. (voir la vidéo de Média de guerre)
Les sapeurs ont également découvert des obus de mortier d’un calibre de 122 mm, des obus de lance-roquettes multiples, des grenades à main, des lance-roquettes et des projectiles d’obusier, le tout étant suffisant pour armer tout un bataillon, selon Ivan Gromov.
Au total, huit dépôts contenant des munitions bulgares ont été découverts, indique l’agence russe selon laquelle à l’heure actuelle, les démineurs russes procèdent au déminage des bâtiments de la ville.
Avant de partir, les militants de l’opposition dite « modérée » au président Assad ont miné « littéralement tout », même les jouets d’enfants, selon les militaires russes.
1.000 hectares ont été sécurisés
Durant ces trois dernières semaines, les unités de déminage russes ont découvert et désamorcé 14 500 mines et bombes, a signalé le site iranien Mashregh News, cité par le site francophone de la télévision iranienne Press TV.
Ils ont sécurisé une surface de 1.000 hectares situés dans l’est d’Alep : dont 350 kilomètres de rues et de routes dans l’est d’Alep, plus de 2 000 bâtiments, dont 10 hôpitaux et centres de soin.
« Les forces russes ont désamorcé pendant ces dernières 24 heures les bombes et les mines qui se trouvaient dans quatre écoles, neuf mosquées et un jardin d’enfants », a rapporté aujourd’hui la chaîne 2 de la télévision d’État russe.
Bientôt, des preuves des crimes de guerre des rebelles
En outre, Moscou a promis de rendre publics les crimes commis par les terroristes à Alep, avec leurs preuves
Les preuves des crimes de guerre commis par les terroristes dans la ville syrienne d’Alep seront largement divulguées sous peu, a indiqué la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
De plus en plus de détails sont collectés sur ce qui se produisait à Alep quand la ville se trouvait sous contrôle des terroristes et des extrémistes, où les civils étaient soumis à des tortures cruelles, a-t-elle ajouté.
Selon la diplomate, d’immenses charniers y ont été découverts, et toutes les preuves des crimes de guerre perpétrés par les terroristes en Syrie seront transmises par les militaires russes aux médias pour être portées à la connaissance d’un large public dans les plus brefs délais.
Mme Zakharova a espéré que la communauté internationale se ferait enfin une idée adéquate des excès sanglants et des railleries offensantes des bandits et des terroristes sur les civils syriens.
Le retrait des terroristes d’Alep-Est a commencé le 15 décembre, mais a été
suspendu le lendemain, ceux-ci ayant violé les ententes en essayant d’emmener des militaires syriens blessés et des armes. L’évacuation a repris dès que les extrémistes se sont déclarés prêts à se rendre et à quitter la ville.
Mais avant de quitter les lieux, ils ont exécuté une centaine de soldats syriens qu’ils avaient capturés dans des combats précédents.
D’après différentes données, près de 40 000 personnes, dont des terroristes et les membres de leurs familles, ont quitté Alep-Est au cours de cette période.
Le 22 décembre, le commandement de l’armée syrienne a officiellement déclaré la complète libération de la ville.
Source: Divers