Alors que les pays se permettent tous les actes de piraterie pour s’approprier les équipements et matériel médicaux qui luttent contre le Covid-19, l’Algérie a eu recours aux moyens forts pour s’assurer que ses commandes auprès de la Chine lui parviendront, sans lui être expropriés.
Pour les expédier, elle a utilisé deux transporteurs stratégiques de type Il-76 de l’Armée de l’air algérienne, rapporte le site Menadefense, cité par l’agence russe Sputnik.
Ils ont effectué un aller-retour Alger-Shanghai vendredi 3 avril, dans une mission de transfert rapide d’équipements et de matériel médicaux depuis Shanghai, en Chine, achetés par le gouvernement algérien.
Ainsi, les deux Il-76 ont effectué leur mission «en moins de 48h» (26.000 kilomètres aller-retour), selon la déclaration du Premier ministre Abdelaziz Djerad venu dimanche 5 avril réceptionner la marchandise sur le tarmac de l’aéroport international d’Alger.
Les pays souffrant de la pandémie, surtout en Occident, où des défaillances médicales ont éclaté au grand jour, ont pour pallier utilisé les moyens les plus ingrats, confisquant du matériel destiné à leurs voisins.
Ainsi, la France a réquisitionné des millions de masques d’une société chinoise destinés à l’Italie et à l’Espagne.
Les Etats-Unis se sont accaparés des masques achetés et payés d’avance à la Chine, en les payant trois le prix.
Auparavant, ce sont les autorités tchèques avaient «arbitrairement saisi une énorme cargaison de 680 000 masques et de milliers de respirateurs que la Chine avait envoyée à l’Italie». Les exemples ne manquent pas.
Dans une déclaration à la presse dimanche 5 avril à Alger, le centre de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, a fait état d’une hausse, ces dernières 24 heures, du nombre de personnes infectées par l’épidémie qui touche 40 wilayas. Selon lui, il y a 1.078 personnes contaminées, 152 décès et 90 guérisons. 629 patients sont actuellement traités à la chloroquine , a-t-il aussi indiqué.