La société à la mauvaise réputation pour ses activités biologiques et ses études génétiques sur la population russe effectue des activités suspectes à la frontière entre le Liban et la Syrie.
Selon le journal libanais al-Akhbar, cette société n’est autre Parsons, qui est l’une de grandes sociétés de systèmes et de technologies dont les projets dépendent du ministère de la Défense américain.
Sa délégation est venue au Liban entre le 10 et le 15 mars dernier et a entrepris des activités mystérieuses à la frontière entre le Liban et la Syrie.
Ayant été un des outils de l’occupation américaine de l’Irak, elle est connue pour ses activités dans les domaines des renseignements, de la sécurité cybernétique et des systèmes de surveillance ultra sophistiqués. Elle exécute aussi d’énormes projets de construction.
De plus, elle fait partie intégrante de l’action des forces américaines qui gèrent le projet Logar en Géorgie où elle a obtenu un contrat de travail du montant de 9.2 millions de dollars à la frontière avec la Russie.
Le chef de la force de protection russe des menaces de radiations, biologiques et chimiques, le général Igor Kerelov a révélé que des activités dangereuses sont réalisées dans ce centre Logar pour les recherches médicales, situé à Tbilissi et qui est entièrement financé par une agence américaine, sous la couverture d’activités médicales.
Il a fait état de 73 décès parmi les volontaires qui ont travaillé dans ce centre, estimant qu’il y a un lien entre lui et la propagation de la grippe porcine africaine en Géorgie et celle de la fièvre hémorragique de Crimée dans plusieurs provinces.
L’officier russe a ainsi accusé les Américains d’avoir disséminé toutes sortes d’insectes et de moustiques porteurs de virus pour leurs expériences.
Selon lui, ce centre collecte des éléments et des échantillons génétiques sur les animaux et les habitants des provinces russes et du nord du Caucase, sans en expliquer les raisons.
On retrouve ces mêmes doutes chez la journaliste bulgare, Diliana Guitanjeva qui a effectué une enquête depuis deux ans au cours de laquelle elle a traqué les fonctionnaires américains et contractuels des sociétés qui travaillent pour le compte du Pentagone dans le centre Logar et celui d’Ukraine.
Elle aussi l’accuse d’être derrière l’apparition de nouveaux genres d’insectes en Géorgie et au sud de la Russie, jamais vus auparavant dans la région et qui avaient alors causé des maladies aux habitants, avec des symptômes similaires à ceux causés par les des piqûres d’insectes dont ont été victimes les soldats américains en Irak, lors de l’invasion de ce pays.
Le gouvernement russe avait lui aussi accusé Parsons et d’autres sociétés à l’instar de Batell et de Mythabiota d’effectuer des expériences biologiques importantes et de collecter des informations génétiques sur les habitants de la Russie.
Ces accusations ont certes semé des doutes sur sa véritable mission de cette société au Liban. D’autant qu’il est question qu’elle serait en train de mettre au point un système de radars qui puisse être jumelé à celui de Chypres au service des forces américaines.
Sur son site web, elle a annoncé avoir « emporté des contrats pour achever la deuxième partie du projet des frontières libano-syriennes, dans le but d’aider l’armée libanaise à déceler, capter et repousser les attaques d’armes de destruction massives tout au long des 233 km des frontières avec la Syrie».
Sachant que c’est Israël qui possède ce genre d’armement qui menacerait le Liban et non la Syrie, son annonce rend encore plus louche son rôle.