La Bourse saoudienne et celles des autres pays du Golfe ont ouvert en baisse, mardi 21 avril, au lendemain de l’effondrement des prix du pétrole américain, passés à des niveaux historiquement bas, en raison de la saturation des stocks et du ralentissement de la demande.
Le Tadawul, indice de référence de la Bourse de Ryad, la plus importante du monde arabe, a chuté de 2,1% au début des échanges avant de récupérer une partie des pertes. Moins d’une heure après l’ouverture, elle était en baisse de 0,9%.
Le titre du géant pétrolier Saudi Aramco a baissé de 1,3%, bien en dessous de son prix de cotation.
Aux Emirats arabes unis, le marché financier de Dubaï a également chuté de 2,3%, tandis que la Bourse d’Abou Dhabi, riche émirat pétrolier et capitale de la fédération, a baissé de 2,1%.
La Bourse du Qatar, riche Etat gazier du Golfe, a chuté de 0,7%.
Au Koweït, l’indice Premier a baissé de 1,3%, tandis que l’indice All-Shares a perdu 1%.
La petite Bourse de Mascate, capitale d’Oman, a chuté de 0,9%, tandis qu’à Bahreïn le marché était stable à l’ouverture.
Le baril de WTI, la référence américaine, est repassé en territoire négatif mardi au lendemain d’une chute spectaculaire qui l’a vu tomber en dessous de zéro pour la première fois de son histoire.
Vers 08H00 GMT (10H00 à Paris), le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai, dont c’est le dernier jour de cotation, valait -4,72 dollars contre -37,63 dollars à la clôture lundi. Il était repassé au-dessus de zéro depuis plusieurs heures.
L’effondrement des prix du pétrole lié à la crise de Covid-19 pourrait entraîner une perte de revenus annuels de plus de 230 milliards de dollars pour les pays exportateurs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avait estimé le FMI dans un rapport paru la semaine dernière.
Source: AFP