L’Iran a qualifié 29 grandes compagnies européennes et asiatiques pour participer aux appels d’offres pour le développement des champs pétroliers et gaziers du pays, ont rapporté mardi les médias iraniens.
Parmi ces sociétés figurent le groupe français Total, l’anglo-néerlandais Shell, le néerlandais Shlumberger, l’Italien Eni, les russes Gazprom et Lukoil, les chinois CNPC et Sinopec international, les japonais Japan Petroleum Exploration et Mitsubishi, ainsi que les sud-coréens Korea Gas Corporation et Posco Daewoo et le malaisien Petronas.
Le ministère iranien du Pétrole prévoit de lancer prochainement une série d’appels d’offres pour le développement de champs pétroliers et gaziers du pays, mais aucune date n’a encore été fixée.
L’entrée en vigueur de l’accord nucléaire avec les grandes puissances le 15 janvier 2016 et la levée d’une partie des sanctions internationales a permis à l’Iran de reprendre contact avec les compagnies internationales qui avaient quitté le pays à cause des sanctions américaines.
D’ores et déjà, des protocoles d’accord ont été signés avec plusieurs compagnies internationales.
Total a conclu début novembre à Téhéran un accord de 4,8 milliards de dollars pour l’exploitation du grand champ gazier Pars-Sud, situé dans le Golfe, devenant la première grande compagnie occidentale du secteur pétrolier et gazier à revenir dans en Iran.
Début décembre, trois protocoles d’accord ont été conclus avec Shell pour explorer les possibilités de production des champs pétroliers d’Azadegan-Sud, de Yadavaran, et du champ gazier Kish (sud).
Gazprom a quant à lui signé le 13 décembre deux protocoles d’accord en vue de développer les champs pétroliers iraniens de Cheshmekosh et Changouleh (Ouest).
Au total, l’étude de prospection de sept champs a été confiée à des sociétés russes.
Avec AFP