La présidence de la République a exigé que le consul du Maroc à Oran, Boutahar Aherdane, quitte l’Algérie après qu’il a exprimé son mépris envers elle.
«Le consul a quitté effectivement le territoire algérien. Il a dépassé ses limites», a annoncé le porte-parole de la présidence, Belaïd Mohand-Oussaïd.
«Nous avons demandé son départ. Son comportement était prévisible. Nous avons découvert que c’est un agent des services de renseignement marocains qui a été désigné consul à Oran pour d’autres raisons», a en outre pointé le porte-parole lors d’une conférence de presse.
Selon lui, «la page de cet incident est tournée».
Description inacceptable
Le consul avait constaté se trouver dans un «État ennemi» lors d’une discussion le 12 mai avec des ressortissants marocains bloqués dans la ville en raison de l’épidémie de Covid-19. Le diplomate a quitté le pays le 4 juin à bord d’un vol Royal Air Maroc qui a rapatrié 300 Marocains, avait précédemment fait savoir la presse des deux pays.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a convoqué l’ambassadeur du Maroc à Alger et a fustigé que «la description faite par le consul général du Maroc à Oran de l’Algérie comme « État ennemi » […] est une grave violation des normes et traditions diplomatiques qui ne peut en aucun cas être acceptée».
Source: Sputnik