Le lieutenant général Dhahi Khalfan, chef adjoint de la police de Dubaï, a déclaré que l’accord de normalisation entre ‘Israël’ et les Émirats arabes unis serait bon « pour la stabilité et la sécurité régionales ».
« Israël ne nous a jamais menacés. Erdogan l’a fait. L’Iran nous menace », selon les allégations de M.Khalfan, qui a probablement oublié les massacres israéliens dans plusieurs pays arabes.
« Les prétentions du dirigeant turc, selon lesquelles il serait le champion des Palestiniens, étaient une imposture », au média koweïtien Diwan Al-Mullah, cité par la télévision israélienne i24.
Khalfan s’est également demandé pourquoi tout gouvernement devrait obtenir l’approbation des Palestiniens pour signer un traité de paix avec ‘Israël’.
« Est-il concevable que la décision des chefs d’État de signer ou non un accord avec un certain pays dépende de l’approbation [du chef de l’Autorité palestinienne] Mahmoud Abbas ? Est-il concevable qu’un président ou un Premier ministre fonde sa [décision] sur l’avis de Mahmoud Abbas ? Abbas lui-même est incapable de prendre une décision pour résoudre le problème [palestinien] », a-t-il dit.
« Si Abbas avait été un dirigeant digne, il aurait résolu le problème palestinien ou aurait déjà démissionné. Comment peut-on s’attendre à ce que l’opinion publique des États du Golfe favorise les Palestiniens lorsque ces derniers prient dans leurs mosquées pour la destruction de ces pays [en question] ? », a-t-il prétendu.
« Haniyeh, quand vous êtes hostile à l’Arabie saoudite et que vous ouvrez les bras à l’Iran, qui pensez-vous être ? Allez en Iran et laissez-les vous aider. Allez au diable ! », a-t-il rétorqué en s’adressant directement au chef du Hamas.
Selon les prétentions du dirigeant émirati, l’Iran aurait trois choix : il peut mourir économiquement, ou il peut signer un accord de paix avec Israël et coexister avec la région. La troisième option est la chute du régime », a-t-il espéré.