Le centre de réflexion de Washington Atlantic Council a publié samedi une analyse de Barbara Slavin qui s’est penchée sur l’achat d’armes par l’Iran une fois levée l’embargo sur les armes imposé à l’Iran.
« L’Iran a montré une capacité significative à développer des systèmes par lui-même, réduisant ainsi le besoin d’importations coûteuses. Ses achats seront donc probablement limités par des contraintes à la fois économiques et géopolitiques, notamment l’impact des sanctions américaines et la pandémie de coronavirus et la prudence de la part des fournisseurs potentiels. »
Selon le groupe de réflexion, l’Iran ne cherche pas une refonte complète de ses forces armées, mais cherche à acheter des technologies avancées et de propulsion pour améliorer les drones fabriqués par les moyens nationaux et les programmes de missiles balistiques et de missiles de croisière.
« L’Iran veut des avions de combat, des avions logistiques et des hélicoptères. Les chasseurs russes Su-30SM ou les JF-17 chinois, que la Chine coproduit avec le Pakistan, ont été mentionnés comme des achats possibles. Ce dernier est plus probable, car le JF-17 coûte 10 millions de dollars moins cher que le Soukhoï, plus facile à entretenir et utilise le turboréacteur Klimov RD-33 que l’Iran a installé sur sa flotte de Mig-29A », a indiqué Atlantic Council citant un conférencier invité au Center for Defence and Security Studies de l’Université Massey de Nouvelle-Zélande.
« En outre, l’Iran est à la recherche de nouveaux missiles air-air guidés par radar, tels que le R-77-1 russe ou le PL-15 chinois et a exprimé son intérêt pour le char de combat principal russe T-90. »
En conclusion, le groupe de réflexion a souligné la capacité des forces armées iraniennes à moderniser les chasseurs Soukhoï-22 et à les équiper de missiles d’une portée de 1 500 km.
Le think tank américain « Washington » a récemment écrit, se référant au succès de l’Iran dans la préparation du chasseur Soukhoï-22 et la construction des missiles « Fateh Mobin », que la préparation « Soukhoï-22 Fiter » est une bénédiction pour l’Iran.
À peine trois semaines après les remarquables manœuvres Grand Prophète-14, le grand exercice militaire conjoint Zolfaqar-99 a eu lieu du jeudi 10 au samedi 12 septembre sur les côtes et les eaux du sud de l’Iran. Selon les analystes politiques, cela fait presque deux ans que l’Iran est passé du réalisme défensif au réalisme offensif dans le golfe Persique, d’où les exercices de nature offensive que les forces de l’armée et du Corps des gardiens de la Révolution islamique mènent récemment dans cette zone maritime stratégique.
Source: Press TV