Les services de sécurité sud-africains ont démenti les allégations américaines en affirmant, vendredi 18 septembre, n’avoir aucune preuve que l’Iran projette d’assassiner l’ambassadrice américaine à Pretoria, Lana Marks.
Selon les prétentions du site d’informations Politico, qui cite dans un article publié dimanche deux responsables américains sous couvert d’anonymat, les services de renseignement aux Etats-Unis pensent que le gouvernement iranien envisage de tenter d’assassiner l’ambassadrice en Afrique du Sud, Lana Marks, une proche de Donald Trump.
« A l’heure actuelle, les informations ne sont pas suffisantes pour étayer l’allégation selon laquelle il y a une réelle menace contre l’ambassadrice des Etats-Unis en Afrique du Sud », ont assuré les services de sécurité sud-africains dans un communiqué, cité par l’AFP.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé lundi des accusations « sans fondement », dénonçant des « méthodes répétitives et nauséabondes pour créer un climat anti-iranien sur la scène internationale ».
Selon le ministère, l’administration américaine persiste dans ses efforts pour propager des accusations et des mensonges contre l’Iran dans le cadre de la campagne électorale, en allusion à la prochaine échéance présidentielle américaine prévue le mois de novembre prochain.
L’Iran va poursuivre le sujet de l’assassinat du martyr Qassem Soleimani dans le cadre des lois internationales et à tous les niveaux, a conclu le ministère iranien.
Il convient de rappeler que l’Iran considère la riposte convenable à l’assassinat du général Soleimani sera son retrait de la région de l’Asie de l’ouest.
Washington et Téhéran sont à couteaux tirés depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis en mai 2018 de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, assorti du retour de lourdes sanctions contre l’Iran.