Le fils de l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, Bahaa Hariri, a accordé une interview exclusive avec le journaliste israélien Barak Ravid.
En tenant cet entretien publié le lundi 9 novembre par le site américain Axios, Bahaa Hariri s’est fait l’écho des États du Golfe, qui ont récemment normalisé leurs liens avec l’entité sioniste.
« Nous avons des problèmes entre nous et les Israéliens, et nous devons les résoudre, mais en fin de compte, nous devons avoir la paix. Je veux que mes enfants vivent dans la paix », a dit Bahaa Hariri, connu pour sa loyauté envers l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Il a également salué les négociations indirectes en cours entre ‘Israël’ et le Liban concernant les frontières maritimes, qualifiant les pourparlers de « pas positif » pour Beyrouth.
Cependant, il a averti que le Hezbollah ne devait pas être autorisée à tirer profit de ces négociations.
Bahaa, en désaccord avec son frère Saad, a en outre estimé que son frère ne devrait pas former un gouvernement incluant le Hezbollah.
Selon lui, une telle décision «entraverait le soutien régional et international» au Liban qui essaie de sortir de sa crise économique et crise politique.
«Pour moi, il est clair que quiconque forme un gouvernement contrôlé par le Hezbollah ne fait pas la bonne chose», a dit Bahaa à Ravid. « Former un gouvernement avec le Hezbollah est une grosse erreur», a-t-il prétendu.
Il convient de rappeler que l’ensemble du cabinet libanais a démissionné en réponse à l’explosion massive survenue dans le port de Beyrouth en août dernier.