Le ministre sortant de la Santé publique, Hamad Hassan, a présidé cet après-midi au ministère de la Santé publique la réunion du comité national chargé de gérer le dossier de vaccin contre le coronavirus, dans le but de préparer une mécanisme pour l’approbation, l’achat, l’enregistrement, la réception et la distribution du vaccin, la surveillance de ses effets, la chaîne du froid et tout ce qui concerne la préservation de sa qualité, puisque le ministère a l’intention de l’acheter et de le distribuer aux groupes cibles.
Le comité est également chargé d’identifier ces groupes, en fonction de leurs priorités, et de développer un mécanisme pour les contacter de manière pratique et équitable.
A l’issue de la réunion de deux heures, M. Hassan a déclaré : « la discussion en cours est scientifique et technique, avec un haut degré de responsabilité, dans le but de sécuriser le vaccin qui sera approuvé par les références mondiales de la santé, loin d’être toutes considérations d’investissement ou économiques. »
Dans ce contexte, il a annoncé que « le ministère de la Santé, qui s’intéresse à l’opinion publique sur le vaccin, a diffusé un sondage en ligne dont les résultats préliminaires ont montré que 50% des participants sont préoccupés par le vaccin, et 51% sont inquiets de ses effets secondaires. »
Il a souligné qu’il « ne fournit pas d’informations destinées à la consommation médiatique, mais plutôt des informations basées sur des données scientifiques et une stratégie claire. »
M. Hassan a réaffirmé que « l’accord avec Pfizer prévoit l’obtention du vaccin au premier trimestre de l’année prochaine, c’est-à-dire au plus tard à la fin du mois de mars. Mais selon l’accord avec Pfizer, il est prévu que le vaccin sera reçu à la mi-février, avec la possibilité de rapprocher la date de deux semaines ou de la repousser de deux semaines plus loin. »
Source: Avec ANI