Un phénomène similaire à celui qui avait succédé à l’assassinat d’un important scientifique iranien en 2012, Mostafa Rochen, pourrait se répéter après l’assassinat de l’éminent scientifique iranien Dr. Mohsen Fakhrizadeh. C’est ce qu’a laissé entendre l’expert libanais et professeur universitaire en Sciences politiques Ali Fadlallah.
« Lorsque le scientifique nucléaire iranien Mostafa Rochen a été assassiné, en 2012, quelque 5.000 jeunes femmes et hommes ont été recrutés dans les diverses spécialisations nucléaires comme riposte à l’assassinat », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Le scientifique nucléaire et professeur d’université, Mostafa Rochen, né en 1980, avait été assassiné au moyen d’une bombe collée par un motard sur la carosserie de sa voiture.
Selon M. Fadlallah « les ennemis de l’Iran répètent la même erreur en assassinant M. Fakhrizadeh »
« Ils n’ont pas appris de leur erreurs », a-t-il insisté.
L’Iran a accusé l’entité sioniste d’avoir commandité l’assassinat du professeur iranien, le vendredi 28 novembre, dans un attentat terroriste perpétré dans la ville d’Abserd, à Damawand, à 25 km de Téhéran.
Les indices qui accusent ‘Israël’ ne manquent pas, dont entre autres l’origine de l’arme qui a été utilisée.
« Elle porte le logo et les spécifications de l’industrie militaire israélienne», a déclaré une source anonyme à Press TV.
Le jour-même de l’assassinat, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait, en 2018, présenté nommément le scientifique martyr comme la tête d’un programme nucléaire militaire secret, dont l’Iran a toujours nié l’existence, s’était vanté avoir « fait beaucoup de choses durant la semaine, mais ne pas pouvoir en parler », d’après les médias israéliens.
Plusieurs responsables israéliens ont reconnu pour les médias américains que Tel Aviv est bel et bien derrière l’attentat meurtrier.
« Le monde devrait remercier Tel Aviv pour avoir assassiné le scientifique Mohsen Fakhrizadeh », a dit l’un d’entre eux pour le quotidien américain New York Times qui n’a pas dévoilé son identité.
Chef de l’Organisation de la recherche et de l’innovation en matière de défense (Sépand), le martyr Fakhrizadeh supervisait le programme nucléaire civil. Récemment, il supervisait aussi la fabrication du vaccin du Covid-19, a indiqué l’ambassadeur de l’Iran aux Nations Unies.
Dans son Post sur Facebook, l’expert libanais fait allusion à la réponse de l’ancien secrétaire d’état américain John Kerry à la question qui lui a été posée sur les raisons pour lesquelles l’administration d’Obama avait signé l’accord nucléaire avec l’Iran en 2015.
« Ils possèdent la connaissance », avait répondu M. Kerry, rapporte M. Fadlallah.
Source: Divers