Le ministère yéménite des Affaires étrangères a condamné les politiques et positions américaines haineuses envers tous les régimes et peuples libres et indépendants.
Le ministère a dans ce contexte fermement condamné les sanctions américaines imposées contre l’ambassadeur iranien, Hassan Irlou.
Et de souligner: « l’ambassadeur iranien au Yémen représente convenablement son pays et exerce ses fonctions conformément aux normes diplomatiques tout en respectant la souveraineté de la République du Yémen. M.Irlou traite avec un gouvernement yéménite authentique qui défend sa patrie et représente les intérêts et la fierté du grand peuple yéménite ».
« Or, celui qui devrait être sanctionné et inscrit sur les listes de la honte est l’ambassadeur américain qui agit en tant que commissaire militaire (auprès du gouvernement illégitime pro-saoudien), et dont le pays est responsable des crimes odieux à l’encontre des enfants et des femmes yéménites, ainsi que du siège, de la famine et de la destruction généralisée des terres et des habitants du Yémen depuis près de six ans ».
Le ministre yéménite a en outre souligné que « l’ambassadeur iranien et d’autres diplomatiques et humanitaires de diverses nationalités présentes au Yémen sont, en fait, des hôtes du peuple yéménite. Toute atteinte contre les invités du Yémen est un acte qui provoque les sentiments de tous les Yéménites».
Dans sa déclaration, le Ministère des affaires étrangères a appelé « les États-Unis à réviser leur comportement, et revoir leur politique à l’égard du Yémen et de la région et à s’engager à respecter les aspirations de la population».
Complicité de l’ONU
Par ailleurs, le chef de la délégation nationale et porte-parole d’Ansarullah a accusé l’ONU de complicité avec les forces de la coalition saoudienne.
Mohammad Abdel Salam a écrit sur son compte Twitter : « La poursuite du blocus et la fermeture de l’aéroport international de Sanaa ainsi que du port de Hodeïda est un crime auquel participent les Nations Unies, en permettant aux forces d’agression (saoudiennes) de poursuivre leur agression et leurs crimes contre tout un peuple».
Le directeur de l’aéroport de Sanaa, Khaled Al-Shayef, a confirmé le 6 décembre que les forces de la coalition saoudienne bombardent à plusieurs reprises l’aéroport international de Sanaa, dans le but de le mettre hors fonction pour justifier son refus de ne pas répondre aux appels réclamant son ouverture.
Le 4 décembre, M.Abdel Salam a confirmé que l’aéroport international de Sanaa est une installation civile, inactive en raison du blocus saoudien et des bombardements répétés de la part de l’aviation saoudienne.
Source: Traduit à partir d'AlMasirah