L’Iran a décrété mardi 19 janvier des sanctions visant le président américain Donald Trump et plusieurs de ses ministres ou conseillers ayant pris part à sa campagne de «pression maximale» contre l’Iran.
Ces sanctions comprennent une interdiction de voyager ainsi qu’un gel des actifs financiers que Trump et les autres responsables américains visés détiendraient éventuellement en Iran.
Elles ont été prises en vertu d’une loi de 2017 intitulée «Combattre les violations des droits humains, l’aventurisme et les actions terroristes des États-Unis dans la région», selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères iraniens.
Outre Trump, qui doit quitter ses fonctions mercredi, les sanctions visent notamment son ministre des Affaires étrangères, Mike Pompeo, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, ainsi que l’ancien ministre de la Défense américain Mark Esper.
Figurent aussi sur la liste, l’ex-directrice de la CIA Gina Haspel, John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Trump ou encore Brian Hook, ex-émissaire de Trump pour l’Iran, et son successeur Elliott Abrams.
L’Iran et les États-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980. Trump a sorti unilatéralement les États-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015, rétablissant du même coup les sanctions américaines que ce pacte avait levées en échange d’une limitation du programme nucléaire de la République islamique.
Source: Avec AFP