Supprimer les comptes de personnalités critiquant ‘Israël’: tel est l’une des propositions faite, mercredi 10 février, par Israël aux géants du web Facebook, Google, TikTok et Twitter sous prétexte de lutter contre le soi-disant antisémitisme.
« L’antisémitisme sous toutes ses formes est omniprésent sur les réseaux sociaux dérégulés », a alerté la ministre israélienne de la Diaspora Omer Yankelevich, lors d’une réunion au Parlement à laquelle ont notamment participé des représentants de Twitter et Facebook.
Son ministère et celui des Affaires stratégiques ont publié mercredi « le premier rapport » sous prétexte d’aider les réseaux sociaux à « poursuivre une politique plus claire et plus agressive contre l’antisémitisme ».
Ce document propose que les réseaux sociaux adoptent la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) qui le définit comme « une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard » et « visant des individus juifs, des institutions communautaires et des lieux de culte ».
A titre d’exemple, le texte de la définition de l’IHRA souligne que « le refus du droit à l’autodétermination des Juifs », en affirmant que l’existence de d’Israël est le fruit d’une entreprise raciste », est une forme d’antisémitisme.
Le plan du gouvernement israélien demande la suppression de tous les profils publics de personnes condamnées pour discours antisémites.
« Si un tribunal a statué qu’une personne était antisémite, il n’y a aucune raison pour que les réseaux sociaux lui fournissent une plateforme pour répandre sa haine », selon Omer Yankelevich.
Source: Avec AFP