L’Iran a exporté une quantité sans précédent de pétrole brut vers son principal client, la Chine, et les raffineries indiennes ont ajouté du pétrole iranien à leur plan d’importation 2021.
Ces derniers mois, la Société nationale iranienne du pétrole (SNIP) a contacté ses clients à travers l’Asie pour évaluer la demande de pétrole brut, ont déclaré des sources d’informations, citées par le site iranien francophone PressTV.
La reprise des importations de pétrole brut iranien pourrait réduire les besoins de l’Inde (troisième plus grand importateur mondial de pétrole brut) en cargaisons, qui ont augmenté après la baisse de la production de pétrole irakien et le raccourcissement de certains contrats koweïtiens.
Un responsable indien a déclaré que le pays, qui a été touché par la récente hausse des prix mondiaux du pétrole brut, s’attend à ce que le brut iranien entre sur le marché dans les 3 à 4 prochains mois.
Contrairement à l’Inde, la Chine n’a jamais cessé l’achat du pétrole iranien, important 17 800 000 tonnes de pétrole brut d’Iran, soit 306 000 barils par jour, au cours des 14 derniers mois. Les importations ont atteint des niveaux sans précédent en janvier et février.
Les statistiques douanières chinoises montrent également que les importations de pétrole brut au cours des deux premiers mois de cette année ont augmenté de 4% par rapport à la même période de l’année dernière.
En dépit des sanctions américaines, pour la première fois depuis mai 2019, les importations de pétrole brut de l’Iran en janvier 2021 étaient supérieures à 600 000 barils par jour, ce qui pourrait indiquer la possibilité d’un changement de comportement de la part des clients pétroliers après la fin de l’ère Trump.