140 élus américains – 70 Démocrates et 70 Républicains – ont adressé, mardi 9 mars, une lettre au Secrétaire d’Etat Antony Blinken, l’exhortant à trouver un accord avec la République islamique ».
« Les restrictions imposées sur le programme nucléaire iranien doivent être prolongées jusqu’à ce que le régime démontre de manière concluante qu’il n’a aucun intérêt [à développer] un programme d’armes nucléaires (…) Les inspections doivent être renforcées », écrivent-ils.
Les élus souhaitent par ailleurs que « la voie diplomatique inclue la limitation de sa production de matières nucléaires », afin de « veiller à ce que Téhéran ne puisse pas développer un missile balistique nucléaire ».
Selon leurs propres termes, « le comportement malveillant de l’Iran dans tout le Moyen-Orient doit être combattu », ont rapporté les médias israéliens.
Ils ont accusé Téhéran d’avoir semé « le chaos en Syrie et au Yémen, a continué d’armer le Hezbollah et s’est employé à lui fournir des missiles guidés de précision pour attaquer Israël ».
Ce nouveau développement intervient alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique a indiqué lundi que l’Iran avait commencé à enrichir de l’uranium avec un troisième ensemble de centrifugeuses avancées IR-2m dans son usine souterraine de Natanz.
Rappelons que l’ex-président américain Donald Trump a retiré en 2018 les Etats-Unis de l’accord international de 2015 censé garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien, qu’il jugeait insuffisant, et a rétabli toutes les sanctions américaines.
En représailles, Téhéran a commencé à s’affranchir des restrictions à son programme nucléaire et réclame la levée des sanctions US avant de renoncer à ses désengagements.