Le porte-parole d’Ansarullah, Mohammad Abdel Salam, a affirmé que les mercenaires de la coalition saoudienne, ainsi que les éléments d’Al-Qaïda et de Daesh, sont actuellement retranchés dans les camps de déplacés à Ma’rib (nord). « Ils utilisent les réfugiés comme boucliers humains afin d’éviter l’effondrement de leurs bases militaires », a-t-il poursuivi.
Dans ce contexte, des sources militaires yéménites ont fait état de mouvements suspects de la part des mercenaires de la coalition saoudienne à l’intérieur d’un camp des déplacés, ces deux dernières semaines, a rapporté la télévision yéménite AlMasirah.
Ces mêmes sources ont repéré « la présence d’officiers saoudiens et d’équipes de cameraman à l’intérieur du camp des déplacés de Sanaa à Ma’rib ».
Les forces de Sanaa ont mis en garde contre un plan maléfique de ces mercenaires dominés par la milice d’al-Islah pour « commettre un massacre contre les déplacés, afin d’accuser l’armée et les comités populaires d’Ansarullah ». Evoquant « le modèle syrien et les scènes d’armes chimiques dans les zones contrôlées par l’opposition syrienne ».
« Nous n’excluons pas l’idée d’un massacre perpétré par les mercenaires à l’encontre des déplacés. Ils entendent jouer leur dernière carte afin d’exercer des pressions contre l’armée et Ansarullah dans le but de les contraindre à stopper le processus de la libération de la province de Ma’rib », a-t-on ajouté de mêmes sources.
Il convient de noter que les mercenaires de la milice al-Islah avaient auparavant convoqué certaines femmes des camps de déplacés et enlevé plusieurs autres sous prétexte qu’elles collaborent avec les forces yéménites. Les femmes kidnappées ont été remises aux forces saoudiennes, rapporte AlMasirah.