Un ancien chef du renseignement militaire de Tsahal a déclaré mardi 13 avril que le processus israélien visant à approuver les opérations sensibles liées à la sécurité n’était pas suivi, indiquant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu agissait en dehors du cadre des mesures juridiques.
Amos Yadlin a également suggéré que Netanyahu attisait les tensions avec l’Iran à des fins de politique intérieure, alors que le Premier ministre tente de former une coalition suite aux élections du mois dernier.
« Les opérations sensibles, avec une importance diplomatique et sécuritaire qui incluent un risque d’escalade, nécessitent l’approbation du gouvernement », a écrit Yadlin dans une série de tweets, cités par les médias israéliens.
« Le gouvernement autorise le cabinet de sécurité de décider, et le cabinet autorise le Premier ministre et le ministre de la Défense », a-t-il précisé.
« Tout ce processus n’a pas eu lieu et les décisions sont prises en excluant tous les organes de décision », a-t-il encore écrit.
Il a fait part de ses inquiétudes alors que le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a ouvertement accusé lundi ‘Israël’ d’avoir lancé une attaque contre le complexe nucléaire de Natanz, où s’est produite dimanche une panne de courant, qualifiée d’acte de « terrorisme » par Téhéran.
Le porte-parole du gouvernement iranien Ali Rabiei (Rabii) a pour sa part affirmé que l’Iran se réservait le droit de répondre sur leur sol aux auteurs et aux planificateurs de l’acte terroriste contre le réacteur nucléaire de Natanz.