Des militants ont déclaré que les forces de sécurité bahreïnies ont battu, samedi 17 avril, les prisonniers qui protestaient contre les conditions de leur détention. Le régime a justifié cette répression en prétendant qu’il s’agit d’une réponse à une rébellion dans la prison de Jaw.
La tension est monté d’un cran, le mois dernier, dans la principale prison bahreïnie de Jaw, depuis la propagation de l’épidémie du covid-19 parmi les détenus. Les familles des détenus ont organisé de petites manifestations à l’extérieur de la prison pour exiger la libération des détenus politiques et l’amélioration des conditions de leur détention.
L’association bahreinie Al-Wefaq, l’Organisation pour la paix, la démocratie et les droits de l’homme et l’Institut bahreïnie des droits ont fait état d’un usage excessif de la force contre les détenus.
Sayed Ahmed Al-Wadaei, membre de l’Institut de Bahreïn qui vit en exil, a déclaré que l’un des prisonniers lui avait dit que des détenus ont été violemment battus après avoir formé des chaînes humaines lors d’un sit-in.
Il convient de noter que des centaines de politiciens de l’opposition, d’activistes, de journalistes et de défenseurs des droits de l’homme sont incarcérés dans la prison de Jaw, depuis la répression par le sang du soulèvement de 2011 qui réclamait des réformes politiques dans ce petit royaume du Golfe.
Source: Traduit à partir d'AlQuds al-Arabi