« Parmi 59 310 000 électeurs iraniens éligibles aux élections du 18 juin, 1 392 148 personnes voteront pour la première fois. », a déclaré le chef du Comité électorale d’Iran.
Jamal Orf a déclaré lundi 14 juin: « Nous avons préparé plus de 67 000 bureaux de vote pour l’élection présidentielle et 75 000 bureaux de vote pour les élections des conseils municipaux et 450 bureaux de vote pour les Iraniens de la diaspora à travers le monde. Un million et demi de cadres, de superviseurs et d’inspecteurs sont engagés dans l’organisation de ces élections. »
Le chef du Comité électoral a indiqué à propos du nombre des électeurs iraniens: « 29 310 307 hommes et 29 980 038 femmes sont éligibles pour voter. 1 392 148 sont des électeurs votant pour la première fois, dont 706 988 hommes et le reste des femmes. »
« Les protocoles sanitaires seront complètement respectés dans la fourniture des éléments électoraux électroniques et non électroniques ainsi que des appareils de l’authentification dans les bureaux de vote. La vaccination de 5 500 agents exécutifs a été déjà effectuée. Cette vaccination est administrée en utilisant le vaccin iranien avec la coopération du ministère de la Santé.», a ajouté ce responsable iranien.
« L’une des possibilités probables dans les élections présidentielles est la tenue du second tour, dans ce cas les bulletins de vote nécessaires seront immédiatement imprimés, et le second tour aura lieu le 25 juin. », a souligné le vice-ministre iranien de l’Intérieur, cité par l’agence IRNA.
Sept candidats sont en lice pour succéder au président sortant, Hassan Rohani.
Le chef du pouvoir judiciaire, Ebrahim Raisi, est considéré comme le plus favori. Les six autres candidats sont l’ancien dirigeant des Gardiens de la révolution et secrétaire du Conseil de discernement, Mohsen Rezaï, l’ancien négociateur en chef pour le nucléaire, Saïd Jalili, le gouverneur de la Banque centrale, Abdelnasser Hemmati, le député Amirhossein Ghazizadeh-Hachemi, l’ancien vice-président, Mohsen Mehralizadeh, et le député Alireza Zakani.
Tous les candidats s’accordent à dire que la priorité absolue est de relancer une économie durement touchée par les sanctions depuis que l’ancien président américain Donald Trump s’est retiré de l’accord sur le nucléaire iranien.