Quarante mineurs risquent la peine de mort en Arabie saoudite pour avoir participé aux manifestations dans la ville de Qatif en 2011, malgré l’engagement du régime saoudien d’arrêter les exécutions des adolescents.
Selon le site « Prisoners of Conscience », les familles des détenus ont appelé le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, à intervenir lors de sa visite à Riyad pour abroger la peine de mort contre les mineurs.
De son côté, l’ONG Human Rights Watch a indiqué que l’adolescent saoudien, Abdullah Al-Hwaiti, condamné à mort dans le Royaume, est menacé d’exécution bien que son âge ne dépasse pas les 14 ans. HRW a qualifié d’inéquitable son procès.
Dans ce contexte, Amnesty International a condamné l’exécution du jeune, Mustafa Al Darwich, le 15 juin 2021, malgré les appels sommant le régime à renoncer à cette pratique injuste.
Al Darwich avait été arrêté en mai 2015 pour participation présumée à des manifestations lors des soulèvements du Printemps arabe entre 2011 et 2012, ont relevé plusieurs ONG dont Amnesty International, qui a souligné qu’il n’avait à l’époque que 17 ou 18 ans.
Pour sa part, l’organisation européenne saoudienne ESOHR a fustigé la décapitation du jeune Al Darwish. « Il y a un an, le gouvernement saoudien avait prétendu avoir mis fin à l’exécution de mineurs, mais aujourd’hui il a tué Mustafa Al Darwish, qui faisait face à des accusations remontant à l’époque où il était mineur. »
Source: Traduit à partir d'AlMasirah