L’administration du président américain Joe Biden a confirmé, vendredi 25 juin, que sa position sur le plateau du Golan syrien occupé n’avait pas changé, et ce après la polémique suscitée par un rapport américain.
« La politique américaine concernant le Golan n’a pas changé et les informations contraires sont incorrectes », a réagi le Département d’Etat dans un tweet, cité par les médias israéliens.
Le site d’information américain Washington Free Bacon avait rapporté, jeudi 24 juin, que Biden pourrait annuler la décision de son prédécesseur Donald Trump sur la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan.
Une lettre rédigée par 73 démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis, dont un certain nombre occupent des postes de direction, ont exhorté le président Joe Biden à prendre un certain nombre de mesures pour inverser ce qu’ils appellent « l’abandon par l’administration Trump de la politique bipartisane de longue date des États-Unis » sur les relations israélo-palestiniennes.
Côté israélien, le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a déclaré vendredi que « ceux qui répandent des rumeurs selon lesquelles les États-Unis annuleront leur reconnaissance [du plateau du Golan syrien occupé] nuisent à notre sécurité, à notre souveraineté et sont prêts à causer de réels dommages à Israël et à ses relations avec les États-Unis, juste pour nuire au nouveau gouvernement ».
En mars 2019, l’ancien Président américain Donald Trump a reconnu la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan syrien, une décision aussitôt rejetée par la communauté internationale.
Israël a occupé les hauteurs du Golan en 1967, avant d’annoncer son annexion en 1981. Une démarche qui a été rejetée catégoriquement par la communauté internationale.