L’armée d’occupation israélienne a réprimé, le lundi 12 juillet, un sit-in devant le camp de détention d’Ofer, à l’ouest de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée.
Les protestataires réclamaient la libération de Khalida Jarrar, une dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), la deuxième la plus grande faction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Des dizaines de Palestiniens, qui brandissaient des photos de Jarrar et des banderoles appelant à sa libération, ont été asphyxiés par les gaz lacrymogènes et les bombes assourdissantes tirés par les forces d’occupation israéliennes, rapporte le quotidien AlQuds al-Arabi.
La famille Jarrar a annoncé, dimanche soir, le décès de Suha Jarrar, des suites d’une « crise cardiaque aiguë ».
Jarrar a transmis un court message à sa famille et à ses sympathisants, dans lequel elle a déclaré: « La nouvelle est très douloureuse, ça fait mal parce que Suha la bien-aimée de mon cœur, me manque beaucoup ».
Selon la déclaration de la famille, des efforts sont déployés par les avocats pour essayer d’obtenir la libération de Jarrar pour qu’elle puisse participer aux adieux de sa fille.
Sit-in contre la détention administrative dans les prisons de l’occupation
Et puis, dans la Bande de Gaza, des dizaines de Palestiniens ont organisé lundi, un sit-in en guise de protestation contre les détentions administratives imposées par l’occupation aux détenus palestiniens.
Les participants au Sit-in organisé par le mouvement «Hamas», devant le siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la ville de Gaza, ont brandi des banderoles avec les slogans suivants: «Nous rejetons la détention administrative» et «nous appelons la communauté internationale à libérer nos prisonniers», rapporte l’agence turque Anadolu.
Iyad Abou Founoun a déclaré, dans un discours au nom du mouvement « Hamas », prononcé en marge du Sit-in, que la détention administrative et les mauvais traitements infligés aux prisonniers étaient illégaux.
Et de poursuivre: « Nous tenons pour responsables des violations israéliennes les institutions juridiques et internationales qui prétendent défendre les droits de l’Homme mais restent silencieux face à la détention administrative et aux abus ».
Abou Founoun a également appelé la communauté internationale à intervenir et à faire pression sur Israël pour que les détenus soient libérés.
Il a mis en garde Israël contre le fait de poursuivre sa politique de détention administrative et les mauvais traitements infligés aux prisonniers, déclarant ce qui suit : « L’ennemi ne doit pas mettre notre patience à l’épreuve (…) »
Pour sa part, Mohamed al-Ghoul, un leader du mouvement «Hamas», a fait savoir que la détention administrative était légalement et internationalement rejetée et constituait le plus grand crime de discrimination raciale pratiqué par Israël.
‘Israël’ détient dans ses prisons environ 5 300 Palestiniens, dont 40 femmes, 250 enfants et environ 520 détenus administratifs, selon des données officielles palestiniennes.