Le secrétaire général du Hezbollah Sayyed Hassan Nasrallah a souligné, vendredi soir, que « le Hezbollah est aujourd’hui une grande résistance qui a un impact régional. Il ne fait aucun doute que le Hezbollah est aujourd’hui l’un des plus grand partis libanais, certes cela est positif, mais cela lui attribue des responsabilités. »
Dans un discours prononcé lors de la cinquième nuit de commémoration de Achoura, organisé par le Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, Sayyed Hassan Nasrallah a déclaré: « lorsque nous sommes confrontés à des événements et des développements politiques, sécuritaires, économiques et sociaux qui ont des répercussions sur nous et autour de nous, nous devons définir notre devoir. Lorsque l’un d’entre nous s’exprime sur la situation au Liban, cela a des répercussions sur le peuple et sur son avenir ».
Le secrétaire général du Hezbollah a souligné: « les gens dans ces circonstances sont des partenaires dans cette responsabilité, et après près de 30 ans de responsabilité dans ce parcours, je sais très bien quel est le poids de la responsabilité durant ces 30 années ».
Sayyed Hassan Nasrallah a mis en garde contre les projections historiques sur les événements contemporains : » il faut s’armer de patience face aux difficultés quotidiennes et trouver des solutions ?… l’imam Hussein (S) s’est soulevé pour de grands objectifs, donc on ne doit pas le réduire dans une petite bataille ici ou là. Il nous faut pas lever les armes à cause du diesel, et cela ne signifie que nous avons abandonné Hussein (S) ! »
Le secrétaire général du Hezbollah a ajouté: « il y a ceux qui critiquent et ont une évaluation différente. Nous devons discuter avec eux et les guider, car ceci relève de notre responsabilité, il ne faut attaquer ceux qui nous critiquent et les perdre, car le but de la pression est de pousser les gens à la confusion et la méfiance, l’une des formes de confrontation est de prendre l’initiative, d’expliquer, de communiquer et de clarifier les choses ».
Il a appelé les gens à » la tolérance envers certains et à les contenir. Les circonstances difficiles mettent la pression sur les gens et les plonge dans la confusion, le doute. C’est normal et cela arrive même avec les plus privilégiés. «
Source: Al-Manar