Le président iranien nouvellement élu Ebrahim Raïssi a choisi, dimanche 29 août, Mohammad Eslami, un ingénieur civil de 64 ans qui supervisait auparavant le réseau routier du pays, pour diriger le programme nucléaire iranien.
Il a fait des études d’ingénierie civile et a également occupé les postes de gouverneur de la province de Mazandaran (nord), vice-ministre de la Défense et directeur général de la Société de construction aéronautique iranienne.
Eslami, ancien ministre des Transports et du Développement urbain sous l’administration de l’ex-président Hassan Rohani, remplace ainsi Ali Akbar Salehi, qui occupait ce poste depuis août 2013. M.Salehi a été un acteur clé au cours des années de diplomatie internationale intense qui ont conduit à l’accord nucléaire historique de Téhéran en 2015 avec les puissances mondiales.
L’accord a limité les activités nucléaires de l’Iran en échange d’un allégement des sanctions, mais le président de l’époque, Donald Trump, a unilatéralement retiré les États-Unis de l’accord et réimposé des sanctions.
L’Iran a alors progressivement et publiquement abandonné toutes les restrictions sur ses stocks d’uranium faiblement enrichi.
En 2008, alors qu’Eslami était à la tête de l’Institut iranien de formation et de recherche sur les industries de la Défense, les Nations Unies l’ont sanctionné sous prétexte « d’être engagé, directement associé ou apporter un soutien aux activités nucléaires iraniennes sensibles à la prolifération ou au développement de vecteurs d’armes nucléaires ».
Source: Médias