Le Comité international olympique a suspendu, mardi 7 septembre, pour les dix prochaines années le judoka algérien Fethi Nourine, qui avait refusé aux Jeux olympiques de Tokyo d’affronter l’Israélien Tohar Butbul et déclaré forfait.
La même sanction a été infligée à son entraîneur, Amar Benikhlef.
Les deux Algériens seront désormais privés de toute compétition officielle ou internationale pendant les 10 prochaines années.
Réagissant à cette sanction sur une chaîne de télévision algérienne privée, Fethi Nourine a affirmé « qu’il fera appel contre cette décision ».
La Fédération algérienne de judo, le Comité olympique algérien, la Confédération africaine de judo et le Comité international olympique ont également été informés de cette décision, dont le texte permet à Nourine et à son entraîneur de faire appel devant la Cour d’arbitrage du sport (CAS) dans un délai n’excédant pas 21 jours.
Fin juillet, Fethi Nourine s’était dit « fier » à son retour du Japon à Alger, d’avoir refusé d’affronter l’Israélien par solidarité avec la cause palestinienne.
« Cette décision m’honore d’abord et honore ma famille, le peuple algérien et l’Etat algérien, car le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré que nous ne bénissons pas la normalisation (avec Israël) et que nous soutenons la cause palestinienne », a-t-il expliqué.
Il avait immédiatement été suspendu par la Fédération internationale de judo (IJF), qui estimait que sa décision était « en totale opposition à la philosophie » de l’instance. Son accréditation lui avait été retirée.
Sources: AlQuds al-Arabi + Médias israéliens