Selon des experts et des chroniqueurs israéliens « Israël a perdu son plus grand combat au cours des 20 dernières années contre le programme nucléaire iranien », notant qu' »Israël doit comprendre que l’Iran a provoqué cet échec et nous avons perdu la bataille ».
Le politologue israélien Ari Shavit a fait référence aux propos d’Ehud Barak, qui le considérait comme « le plus grand partenaire de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu », lorsqu’il a déclaré : « Nous avons perdu la bataille ».
Shavit a noté que « l’accord était mauvais et le retrait était une question ultérieure, mais il semble que Netanyahu se soit appuyé sur l’idée que l’ancien président américain Donald Trump serait réélu et qu’il en découlera une escalade et que Trump attaquera l’Iran militairement, excluant toute autre logique. »
Pour sa part, Alon Ben David, analyste militaire à Channel 13, a déclaré : « Trump a supposé qu’il serait réélu et qu’une pression maximale sur l’Iran mettrait l’Iran à genoux et donc il pourrait imposer des négociations accompagnée de la signature d’un accord amendé. Mais rien de cela ne s’est produit. »
Il a ajouté : « Dans les semaines à venir, nous assisterons à un retour massif des USA à la table de négociations iraniennes… L’Iran tergiversera, et lorsque les Iraniens arriveront aux négociations, ce ne sera pas pour signer. Ils voient la faiblesse de Biden et de la communauté internationale. »
Ben David a estimé que « le problème est que l’Iran ne cesse de renforcer ses capacités. Même les opposants à l’accord nucléaire au sein de l’establishment sécuritaire et militaire prendront l’accord de 2015 à deux mains si vous le leur donnez ».
Aujourd’hui, Yedioth Ahronoth a publié un article de l’ancien ministre de la Défense et chef d’état-major de Tsahal Moshe Yaalon, dans lequel il rapporte qu’Ehud Barak, dans son article paru cette semaine sous le titre « Regarder de près la réalité iranienne », a correctement analysé l’état du programme nucléaire iranien ».
Hier, jeudi, un haut responsable américain a révélé que « l’opportunité existe toujours pour relancer l’accord nucléaire iranien », mais « Téhéran n’a pas encore fixé de date pour la reprise des pourparlers ».
Source: Traduit d'AlMayadeen