Israël a approuvé lundi 18 octobre un budget d’environ cinq milliards de shekels (1,3 milliard d’euros) qui sera utilisé en cas de frappe contre l’Iran, a rapporté Channel 12.
Ce budget est composé de trois milliards de shekels du budget précédent et de deux milliards supplémentaires du prochain budget qui doit être voté par le gouvernement en novembre.
Il comprend des fonds pour divers types d’avions, des drones de collecte de renseignements et des armements nécessaires pour une telle attaque, qui devrait cibler des sites nucléaires souterrains fortifiés, selon les informations de la chaîne de télévision israélienne.
Le ministre israélien de la guerre Benny Gantz a prétendu que son pays était prêt à s’engager militairement contre l’Iran si cela était nécessaire.
« Haïfa et Tel-Aviv seront détruites au cas où Israël commettrait une bêtise contre l’Iran », a mis en garde auparavant le général Amir Hatami à l’adresse des dirigeants israéliens.
Les puissances mondiales s’efforcent de ramener la République islamique à la table des négociations à Vienne afin de relancer les pourparlers sur l’accord nucléaire de 2015. Ces derniers sont au point mort depuis juin, date à laquelle Ebrahim Raïssi a été élu Président.
En vertu de cet accord conclu à Vienne, Téhéran devait bénéficier de la levée d’une partie des sanctions occidentales et onusiennes en échange de son engagement à ne jamais se doter de l’arme nucléaire et d’une réduction de son programme nucléaire placé sous le contrôle de l’Onu.
Après le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord en 2018 et le rétablissement des sanctions, l’Iran a progressivement abandonné une part de ses engagements.
Le dimanche 17 octobre, le député du Parlement iranien Behrouz Mohebbi Najmabadi a annoncé via Twitter que « le gouvernement (iranien) entamera des pourparlers cette semaine sur la base de la loi de l’Action stratégique pour la levée des sanctions ».