Un Palestinien a été tué dimanche et cinq autres blessés par des tirs de soldats israéliens dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, selon des sources médicales palestiniennes.
La victime, Mohammed Abou Khalifa, était âgé de 19 ans, a-t-on ajouté de mêmes sources. Une porte-parole de l’armée israélienne a affirmé à l’AFP que des affrontements au cours desquels des soldats avaient ouvert le feu s’étaient produits dans le camp de réfugiés de Jénine.
L’armée israélienne a mené une incursion dans ce camp de réfugiés suivie par des affrontements avec des jeunes Palestiniens, ont précisé des responsables des services de sécurité palestiniens.
ٍSelon l’AFP, la porte-parole de l’armée israélienne a pour sa part affirmé que les soldats, qui avaient pénétré dans le camp de réfugiés, avaient été attaqués notamment avec des engins explosifs. « Confrontés à un danger immédiat, les soldats ont tiré vers les principaux instigateurs de ces violences », a-t-elle ajouté en précisant qu’aucun soldat n’avait été blessé.
Une vague de violences entre Israéliens et Palestiniens, qui a débuté à l’automne 2015, a coûté la vie à 252 Palestiniens, 40 Israéliens, deux Américains, un Jordanien, un Erythréen et un Soudanais, selon un décompte de l’AFP.
La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques anti-israéliennes, souvent commises par des jeunes isolés, irrités par la poursuite de l’occupation de leur patrie.
Abou Hirane de nouveau attaqué
Dans le village Abou Hirane situé dans le Néguev et où l’occupation israélienne a lancé une campagne de destruction des maisons, une unité de la police israélienne a de nouveau encerclé les maisons préfabriquées afin de les vider des habitants palestiniens qui s’y sont installés et de les confisquer, a indiqué le site d’informations Arabs 48.
« il n’est pas permis que l’Etat (israélien) parle de démocratie et de prospérité dans le Néguev seulement pour les Juifs. Nous sommes des citoyens et une partie intégrante de cette région, et il faut prendre en considération notre présence. De nouveaux colons ont été apportés ici pour les installer sur les débris de notre localité . Nous avons des droits et nous voulons vivre en toute dignité », s’est offusqué le chef du Comité local d’Oum Hirane, Raed Abou l-Quiane.
Le 18 janvier dernier, la police d’occupation israélienne a rasé 8 maisons et tué l’un de ses habitants Yaacov Abou-l-Quiane.
Source: Divers