Les Etats-Unis ont affirmé, ce samedi 20 novembre, être toujours prêts à déployer des « forces importantes » au Moyen-Orient, répondant à des interrogations sur leur volonté de recourir, si nécessaire, à l’option militaire dans la région.
Toutes les options sont sur la table, notamment si la diplomatie échoue à encadrer le programme nucléaire iranien, a dit le chef du Pentagone, Lloyd Austin, lors du Dialogue de Manama à Bahreïn, réfutant l’idée selon laquelle son pays était devenu réticent au recours à la force.
Austin était interrogé sur la raison pour laquelle Washington n’avait pas répondu à l’attaque de drones et d’artillerie en octobre contre une base utilisée par la coalition américaine en Syrie.
« Les Etats-Unis d’Amérique conservent le droit de se défendre. Et nous nous défendrons ainsi que nos intérêts, quoi qu’il arrive, au moment et au lieu de notre choix », selon lui.
« Qu’aucun pays, qu’aucun individu ne se trompe à ce sujet. Nous sommes engagés dans notre défense, celle de nos intérêts, et cela inclut également nos partenaires. Et nous sommes également déterminés à ne pas laisser l’Iran se doter de l’arme nucléaire », a-t-il ajouté. Téhéran a toujours démenti vouloir se doter de la bombe atomique.
Selon Austin, le principal objectif des Etats-Unis est de renforcer leurs alliances « inégalées » au Moyen-Orient, indiquant la présence encore de dizaines de milliers de ses soldats stationnés dans la région.
« L’engagement de l’Amérique envers la sécurité au Moyen-Orient est fort et sûr », a-t-il dit.
Après avoir mis fin à 20 ans d’occupation de l’Afghanistan en août, les Etats-Unis s’apprêtent à retirer leurs troupes d’Irak d’ici la fin de l’année.
Les voisins de l’Iran s’inquiètent des concessions qui pourraient être faites à la République islamique dans les négociations qui devraient reprendre ce mois-ci sur son programme nucléaire.
Les Etats-Unis et ‘Israël’, ennemis jurés de l’Iran, l’accusent d’utiliser des drones et des missiles pour attaquer les forces américaines et les navires liés à ‘Israël’ dans le golfe Persique.
Depuis février, l’Iran et ‘Israël’ sont engagés dans une « guerre de l’ombre » dans laquelle des navires liés à chaque pays sont attaqués dans les eaux autour du Golfe, selon l’AFP.